Vous vous trouvez ici: On m'écrit...  

UNE LECTRICE DU PORTUGAL
 

Merci de votre merveilleux Blog! [..] Nous nous tenons auprès de notre Pape, tout au long de ces jours, comme une humble garde d'honneur. Je me réjouis de votre amour pour lui, de votre oeuvre en sa faveur, de votre authentique comprehension de ce qu'il subit, laquelle ne peut puiser que dans l'Amour du Christ.
...
Là où je vis, il y a peu de gens avec qui je puisse partager chaleureusement l’amour que notre Pape m’inspire, c’est pourquoi j’ai tenu à vous remercier de votre site si beau ; je m’y suis sentie chez moi ; depuis l’élection de Benoît XVI je lis les livres qu’il avait écrit, je le suis sur kto, j’imprime ses homélies ; je me rends compte combien sa seule voix a le don de m’apaiser, à quel point elle m’est devenue familière, intime, comme celle d’un ami de toujours, d’un frère aîné à la maison, d’un père aimant.

Pourtant il est très mal compris, même parmi les chrétiens ; il partage avec Jésus quelque chose difficile à cerner qui à trait à « l’opprobre de la Croix » ; notre bien aimé Jean Paul II était bien plus facile « à porter » devant les gens : on l’aimait d’emblée, même mes amis agnostiques trouvaient vite en lui de quoi se réjouir ; au contraire, avec Benoît c’est plutôt un sursaut de « respect humain » qui se déclenche à chaque fois qu’il est question de lui autour de moi ; et il me semble être apparenté à ce même respect humain qui est mystérieusement lié à « l’infamie de la Croix », au caractère « méprisable » de ce « visage devant qui on tourne la tête » dont parle le prophète Isaïe.

Ces jours-ci, je pensais aux confidences que notre Pape nous a livrés dans sa biographie, sur le fait que, au Séminaire, il souffrait de devoir pratiquer le sport, car son équipe perdait à cause de lui ; lorsque il a, malgré lui, attiré la persécution des fondamentalistes contre les chrétiens, jusqu’à l’assassinat de la Sœur en Somalie, j’y écoutais résonner l’écho de ces évènements de jeunesse.


"Je suis touchée"