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LE SECRÉTAIRE GEORG GÄNSWEIN
 

Parlant du "Jésus de Nazareth" qui vient juste d'être publié en allemand et en italien, il dit qu'il est "extrêmement reconnaissant de l'avoir lu, que c'est une lecture qui enrichit et qui nourrit".

S'exprimant dans une interview accordée à Radio Vatican à l'occasion des 80 ans du Pape, son secrétaire personnel Georg Gänswein a entr'ouvert pour nous une fenêtre de "l'appartement" - en fait, les appartements privés au 3ème étage du Palais Apostolique, et nous laisse entrevoir comment se déroule dans la "famille pontificale" une journée exceptionnelle comme celle de l'anniversaire du Saint-Père, lettres de voeux et cadeaux compris.
"Il arrive une quantité de lettres et de petits cadeaux, comme des cd, des fleurs, des écrits, des livres. En ce qui concerne les cadeaux personnels, le Pape a dit explicitement qu'il ne souhaitait pas en recevoir: ceux qui veulent lui faire un cadeau peuvent faire un don, qu'il réservera à une oeuvre de charité q'il rendra publique après, comme par exemple pour la Terre Sainte, ou l'Afrique."
Le cadeau le plus curieux a été un énorme ours en chiffon, une réalisation magnifique, venue non pas d'Allemagne mais d'Italie. Le Saint-Père en a immédiatement fait cadeau à l'Hôpital Babino Gesù, au grand enthousiasme des enfants, qui lui ont répondu par une très belle lettre.
La famille pontificale aussi, naturellement, a fait un cadeau au Saint-Père.
A la question "Est-ce facile, de trouver un cadeau pour le Saint-Père?", GG répond "Pour ceux qui le connaissent bien, il est facile de connaître ce qui lui fait vraiment plaisir, nous espérons y avoir réussi, nous lui donnerons le matin même, avant le petit-déjeuner, juste après la messe. "
Il ajoute que "le vrai cadeau du Saint-Père, est de voir combien les gens accueille la parole de Dieu qu'il leur annonce, comment ils la considère non pas comme un poids, mais comme une aide, comme des ailes pour porter le fardeau de la vie".

Le canoniste allemend, secrétaire privé de puis 2004 d'abord du Cardinal, puis du Pape, raconte ensuite le déroulement de ses obligations quotidiennes. Et d'abord, la distribution du courrier, qui, en ces jours d'anniversaire, a considérablement augmenté.
"Enormément de gens, personnes privées, organisations, évêques, ont pressé le Pape de ne pas laisser passer son anniversaire au second plan, il a accueilli leur prière, et donné aux gens la possibilité de lui envoyer leurs souhaits. Beaucoup ont pensé au courrier électronique, il y a une adresse officielle pour le Saint-Siège. Je n'ai pas voulu donner mon adresse personnelle, car mon ordinateur est au bord de la saturation...
La correspondance quotidienne est déjà trop volumineuse: il y a déjà la correspondance officielle, et puis les lettres personnelles, venant d'amis. Il est important de trouver la juste mesure, afin de ne pas être submergé par une alluvion, mais aussi que le flux ne se réduise pas à un petit ruisseau. Il n'y a pas de recette spécifique, il s'agit d'avoir une certaine capacité d'évaluation, une certaine sensibilité, avant d'orienter ce flux vers le Saint-Père.
Deux fois par jour, j'ai une sorte "d'audience' avec le Saint-Père, où je lui apporte en vrac toute la correspondance qui lui arrive à travers le Secrétariat d'état et les différents dicastères.
A côté de cette masse "officielle" , il y a la correspondance privée, et il me revient de présenter ces lettres au pape. En principe, c'est assez facile de deviner qui écrit. Il y a l'en-tête, et puis, quand les lettres sont manuscrites, on reconnaît l'écriture, d'ailleurs le Saint-Père a une capacité incroyable pour savoir qui écrit. "

A la question "Toute cette correspondance finit donc sur la table du secrétaire?", il répond non sans humour: "Si tout finit sur mon bureau, je ne sais pas. Parfois, les voies de la correspondance du Saint-Siège sont impénétrables. Je puis dire cependant que ce qui arrive sur ma table est plus que suffisant"


 

<<< L'anniversaire du Pape vu d'Italie