Lundi, la chaîne Sat2000 a diffusé une interview du frère du Pape, Mgr Georg Ratzinger.

Compte tenu des "situations difficilles et des dangers que les papes ont rencontrés au cours de l'Histoire", Mgr Georg souhaite à son frère que "ce temps passé comme timonnier de L'Eglise, puisse se dérouler bien, et dans le calme, au-delà des préoccupations et des problèmes qu'il y aura de toutes façons, et toujours. Mais je lui souhaite aussi que lui soient épargnés d'autres soucis.
"Le premier souhait est que Dieu continue à lui accorder une bonne santé, à lui épargner les fardeaux et les souffrances: la première préoccupation, à nos âges, est celle de la santé. Il ne se passe pas de jour qu'on ne ressente quelque souci pour la santé.
Un des remèdes qui l'aident à supporter les "fatigues" d'un Pape, c'est la musique, "une passion d'importance primordiale pour lui", et pas seulement pour se relaxer ("ce serait trop peu de chose").

"Pour mon frère, ce qui a été décisif dans sa vie, c'est la parole, la rencontre avec la parole: celle de la vie quotidienne, du travail, de sa charge, de la science, la parole de la foi, surtout, l'annonce, la prière. Mais la parole a ses limites, il arrive toujours un point où la parole n'est plus en mesure d'exprimer ce que l'homme ressent , ce que l'homme pense, et veut exprimer. Et c'est là qu'intervient la musique"

"Une accolade qui dure 80 ans" (un abbraccio lungo 80 anni)

"Un souhait qui se fait mémoire fraternelle. Prière fraternelle. Et qui exprime la délicatesse d'une intimité familière": ainsi commence le message que Georg adresse à son frère Joseph, et qui est publié dans l'Osservatore Romano.
"Un souhait résumé dans une étreinte (abbraccio). Un souhait, avec la joie intérieure et la gratitude envers Dieu pour la longue route que Georg et Joseph Ratzinger ont parcourue ensemble, d'abord dans leur famille bien-aimée, avec leur parents, et leur soeur qu'ils n'ont pas oubliée, puis pendant les années au séminaire, et le jour de leur ordination sacerdotale, le 29 juin 1951. Ils savent pouvoir compter sur la prière l'un de l'autre, comme ils l'ont toujours fait depuis qu'ils sont petits.
"Que se renouvelle chaque jour la mission d'être toujours messager du Beau, messager de la foi dans ce monde, au service de la gloire de Dieu".
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NB: Je trouve le mot italien <abbraccio> intraduisible en français. Il est à mi -chemin entre 'accolade', et 'baiser'. ou 'embrassade' Il exprime quelque chose de fort, mais en même temps avec une certaine pudeur dans l'expression.

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