Je ne résiste pas au plaisir (il vaudrait mieux dire "dégoût") de citer l'article lu sur le site d'Europe 1 pour annoncer la nouvelle:
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Messe en latin: des remous chez les catholiques
dimanche 8 juillet 2007 14h27

Le pape Benoît XVI a publié un "motu proprio", c'est à dire un décret, libéralisant la célébration de la messe en latin qui avait été marginalisée après le Concile Vatican II (1962-1965). Si cette décision réjouit les traditionalistes, elle a provoqué la déception de beaucoup de catholiques.

Le pape autorise désormais les catholiques à réclamer à leur prêtre de dire la messe, d'être baptisés ou d'être mariés selon l'ancien rite, en vigueur jusqu'en 1969, date où le missel de Paul VI est devenu obligatoire. Si le prêtre refuse, les fidèles peuvent se tourner vers leur évêque, que le pape invite fermement à répondre favorablement à leur requête. Si cette démarche échoue, les fidèles peuvent encore solliciter le Vatican. Depuis le Concile Vatican II, les évêques pouvaient autoriser ou refuser l'usage de la messe de rite tridentin, issue des travaux du Concile de Trente au XVIe siècle. Les juifs considèrent que ce rite contient des éléments d'antisémitisme, avec notamment la prière du vendredi saint pour leur conversion au catholicisme. La frange traditionaliste de l'Eglise a donc accueilli cette annonce avec satisfaction, tandis que beaucoup de catholiques sont déçus par ce qu'ils considèrent comme un retour en arrière.
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Mis en parallèle aveec l'article du spécialiste du Monde, on jugera d'où viennent les infos!!

Pour couronner le tout, une journaliste du nom de Raphaëlle Schapira est allée à la rencontre de catholiques progressistes à l'église Notre-Dame de l'Ordre d'Alliance, à Paris. "Ils ne cachent pas leur déception à l'annonce de Benoît XVI".
Voici une retranscription du reportage indigent. Une synthèse, si j'ose dire. Mais bien sûr, si la laborieuse plumitive avait entendu quelque chose d'à peu près intelligent, elle se serait bien gardée de nous en faire profiter. C'est la règle du jeu.
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Ici les fidèles n'ont qu'un mot à la bouche modernité. Pas étonnant quand on voit le bâtiment, un gros cube marron avec autour des coursives et des escaliers métalliques. Le style est industriel, bien loin du roman ou du gothique. Du coup, pour les paroissiens, la messe en latin c'est une autre époque.
Brigitte vient ici depuis 8 ans, et elle ne comprend pas les dernières annonces de Benoît XVI. "Je dois dire que ça m'a un peu agacée, parce que je trouve qu'il y a des problèmes qui sont bien plus importants que la messe en latin ou la messe en français, ça me paraît un peu dérisoire, comme débat, par exemple la place des divorcés dans l'Eglise, le mariage des prêtres, c'est beaucoup plus important. S'arrêter là-dessus...".
"Vous accepteriez qu'ici on fasse la messe en latin? Ca vous plairait?"
"Ah non! j'irais ailleurs".
"Pourquoi?"
"Je trouve que c'est un pas en arrière, c'est une manière de vouloir retrouver la messe un peu de son enfance. L'Eglise c'est un peuple en marche, c'est pas un peuple qui fait un pas en avant et trois pas en arrière".
Et dans la messe en latin, la liturgie exige que le prêtre soirt dos aux fidèles. Les paroissiens ne veulent pas en entendre parler. Notre église est construite en amphithéâtre pour renforcer la communion, pour eux faire autrement, c'est impensable.
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"Dormez, bonnes gens, sous vos bonnets de coton" (je dois cette réjouissante injonction à Georges Wagner, je crois!), vous êtes bien informés!!!

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Mise à jour un peu plus tard:
Le site du FC complète cette information, non sans une certaine cruauté justifiée.
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"Notre-Dame-de-l'Arche-d'Alliance"...la précision ça existe, sauf chez les scribouillard de l'info (ndr: autrement dit, la "plumitive" est infichue de faire un papier sans se tromper grossièrement...le reste est à l'avenant)
Une photo en prime...
Notre-Dame-de-l'Arche-d'Alliance est une église catholique située au 81 rue d'Alleray, dans le 15e arrondissement de Paris, en France .
Conçue par le cabinet Architecture-studio en 1986, elle fut construite en 1998. Elle prend la forme d'un cube de 18 mètres de côté, entouré d'une résille tubulaire. Le cube est supporté par des colonnes et est donc en surplomb du jardin public dans lequel il est construit.