Et il livre sa conception de la laïcité.

Le titre de l'article est "Je défends la laïcité comme citoyen, mais aussi comme croyant". (La Croix du 13 avril)

Sa conception de la laïcité est manifestement à l'opposé de celle du Saint-Père. Il confond laïcité et laïcisme. Ou plutôt, il joue sur les mots, comme quand il prétend que "la loi de 1905 est l'une des clés de voûte de la société telle que nous l'avons voulue".
"NOUS", vraiment? De qui parle-t'il? Est-ce (déjà) un pluriel de majesté?
Il prétend cantonner strictement la religion à la sphère privée. Il ne devrait donc pas se dire publiquement croyant, à moins que son intention ne soit de draguer (à son insu) un électorat pas si minoritaire que cela, que sa marginalisation par le monde médiatique pourrait momentanément et opportunément hisser au niveau de "lobby".
Il ose écrire:
"Je ne me sens pas engagé par des prescriptions qui viennent de l'autorité ecclésiale, malgré le respect et l'affection que comme homme je peux avoir pour elle. Je fais très attention à tout cela". Il devrait faire encore plus attention, en vérité, à sa santé mentale. Dans le jargon de la psychiatrie, un tel comportement s'appelle schizophrénie...
Il accrédite ainsi l'idée, à 200% en désaccord avec le magistère, que les catholiques, en tant que tels, n'ont plus aucun espace d'expression dans le débat public.
Ses "valeurs", sont celles de la révolution française, et il les cite à deux reprises au moins, commentaires à l'appui -ce ne sont pas les miennes, sous cette forme: liberté, égalité, fraternité....
A-t'il oublié comment elles se sont imposées pour telles?

Je termine par cette perle (sa réponse à une question de La Croix), qui se passe de commentaire:

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