A l'occasion de la célébration de la Journée Mondiale des migrants, le Pape a souhaité des mesures concrètes pour faciliter l'émigration régulière, avec une attention toute particulière aux femmes et aux mineurs.
Il a rappelé que "seuls, le respect de la dignité humaine de tous les migrants, d'une part, et de l'autre côté la reconnaissance de la part de ces migrants des valeurs de la société qui les reçoit, rendent possibles la juste intégration des familles dans les systèmes sociaux, économiques et politiques des pays d'accueil".

Il s'exprime en Pape, c'est-à-dire avec la plus grande charité, et hauteur de vue.
Et il est le seul à pouvoir le faire en étant crédible.
Mais comme la plus grande partie des migrants viennent de pays où -par euphémisme- la religion catholique n'est pas majoritaire, on aimerait qu'une autorité morale comparable à la sienne mais venant de leur culture d'origine, vienne leur rappeler leur devoir de "reconnaissance des valeurs de la société qui les reçoit". C'est dit sans aucune ironie, et je m'étonne que personne n'y pense jamais...

A l'issue de l'Angelus, le Pape s'est adressé dans leur langue aux pélerins polonais:
"Aujourd'hui, nous prions pour les migrants et pour les réfugiés. Lors de la Sainte Messe, nous nous sommes souvenus du miracle de Jésus à Cana et de la recommandation de la mère de Dieu aux serviteurs des Noces de Cana : ' Faites ce qu'il vous dira ' ".
...
"Que ses paroles soient un encouragement pour les familles de migrants, les réfugiés et pour nous tous, spécialement dans les moments particulièrement difficiles de la vie, quand nous sommes à la recherche de la vérité et de l'aide de Dieu".