A la suite d'un message du blog Le Salon Beige, un "liseur" a livré un commentaire peut-être passé inaperçu, mais si intéressant que je crois utile de le citer presque in extenso.
Il avait lu sur un site Internet que "65% des internautes se disent en accord avec les déclarations du pape Benoît XVI sur l’Islam" selon un sondage réalisé par un autre site prétendument "indépendant".

Comme lui, je me suis connectée sur le site en question, Expression Publique, et j'ai pris le temps de répondre aux questions du sondage, sans toutefois valider ma démarche à la fin...
Même si effectivement le résultat "va dans le bon sens", on ne peut qu'être troublé par la formulation.
A méditer, pour comprendre la nocivité de cette institution de la "démocratie", et sa manipulation sans vergogne des "moutons de pannel" peu attentifs.
Cliquez sur la vignette

Lien de téléchargement pour les questions du sondage: expressionpublique.pdf [126 KB]

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En une du site Bafweb, il y a un article "65% des internautes pensent que Benoît Seize etc."
On clique sur le lien, ... et après avoir pesté qu'on puisse écrire ingénument 65% 'des internautes', même si ça va dans le bon sens; il s'agit d'un vote sur un site ouaibe unique.
Il est indiqué à la fin du texte, que c'est un site spécialisé en recueil d'opinions : expressionpublique.com
Air France, Le Monde, Yahoo, que du linge 'de gouvernement'.
J'ai fait l'enquête en question, pour y 'voter Benoît Seize' à priori.

Et ce qui est intéressant, c'est que j'y ai découvert un 'reproche' fait à B.16 : d'avoir qualifié l'Islam de "pathologie"...
Le questionnaire est assez long et porte sur les actualités (françaises et autres) de la semaine écoulée. Le cas 'des propos du pape Benoît Seize', revient plusiseurs fois et est tantôt présenté comme 'ayant associé Islam et pathologie', ou carément d'avoir qualifié de pathologie...
Je répondais aux questions (vos candidats symphathiques etc.), mais étais bien perplexe...

J'ai fait une recherche sur la traduction de l'agence Zénit...
Résultat : le mot est employé deux fois dans tout le texte, coup sur coup dans la même phrase (il répète le mot pour 'démarrer une seconde moitié de phrase'), et NULLE PART AILLEURS. Et la phrase, comme de bien entendu, n'est pas à propos de l'islam.........
Laissez-moi vous copier le paragraphe 'impliqué' :

Car les interrogations proprement humaines, c'est-à-dire celles concernant les questions sur « d'où » et « vers où », les interrogations de la religion et de l'ethos, ne peuvent alors pas trouver de place dans l'espace de la raison commune décrite par la « science » interprétée de cette façon, et elles doivent être déplacées dans le domaine du subjectif. Le sujet décide, à partir de ses expériences, ce qui lui apparaît religieusement possible, et la « conscience » subjective devient, en définitive, la seule instance éthique. Cependant, l'ethos et la religion perdent ainsi leur force de créer une communauté et tombent dans le domaine de l'arbitraire personnel. C'est une situation dangereuse pour l'humanité: nous le constatons dans les PATHOLOGIES menaçantes de la religion et de la raison — des PATHOLOGIES qui doivent nécessairement éclater, lorsque la religion est réduite à un point tel que les questions de la religion et de l'ethos ne la regardent plus. Ce qui reste des tentatives pour construire une éthique en partant des règles de l'évolution, de la psychologie ou de la sociologie, est simplement insuffisant.


Alors voilà, je pense qu'il y a une vilaine manip, ou disont plutôt une vilaine 'tournure', qui prend ce biais-ci :
> Vous êtes 'en direct' sur le plateau télé: "Etes-vous d'accord avec le pape BenoÏt Seize quand il qualifie l'Islam de "pathologie" ?
Je viens de me faire poser cette question-là à répétition sur le site 'd'opinion'.
Alors la gonzesse au sortir du showbiz, le quadra-quinqua 'apparemment de gauche' (vraiment de gauche, mais il l'ignore!!), le cinéaste, le politique éventuellement ('infotainment'), il répondent que non, ils ne sont pas d'accord, cependant que tout le spectorat musulman, lui, saute en l'air devant de tels propos...
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