Vous vous trouvez ici: Medias Eté 2006  
 MEDIAS
Eté 2006
Septembre 2006
Octobre 2006
Novembre 2006
Décembre 2006

VACANCES AUX COMBES (2)

Rencontre avec les Carmélites

Soeur Marie, du Carmel de Quart, raconte la rencontre avec Ratzinger
18/07/2006
ANSA
Benoît XVI a demandé aux carmélites cloîtrées à qui il a rendu visite, quelques jours auparavant à Quart, non loin de Les Combes où il passe ses vacances, de prier "aussi pour les terroristes". "Priez aussi pour eux, parce qu'ils ignorent qu'ils ne font pas seulement du mal aux autres, mais aussi à eux-mêmes".
A l'autre bout du fil, soeur Marie fait pour ANSA le récit de ce moment où elle et les neuf autres religieuses ont été les protagonistes "d'une rencontre merveilleuse".




 
 

"Pour nous, ce fut une joie immense, une bénédiction du Seigneur, nous n'attendions pas un don aussi grand, nous n'aurions même pas osé l'inviter, nous avons été vraiment touchées par sa façon d'être affable, d'une grande douceur, pleine de bonté et d'indulgence.
Le Pape a parlé avec nous de la situation mondiale, il a demandé notre prière de charité".

Dans le petit Carmel entouré des Alpes aostaines, la vie des dix religieuses est marquée par une totale communion avec Dieu. "Nous prions ensemble, ou seules. Nous avons un moment en commun le matin, puis un le soir. Puis nous expédions le travail dans le silence contemplatif. Notre communion avec le Seigneur est faite de périodes de solitude.




 
 

La visite de Benoît XVI a procuré un grand réconfort aux religieuses. "Il nous a répété que la vie contemplative est importante. Votre vie, a-t'il dit, riche de charité, ouvre le Ciel à l'humanité qui en a bien besoin, car aujourd'hui, dans le monde, il sembble que Dieu soit absent. Et là où Dieu n'est pas, il y a la violence, le terrorisme. Le Pape nous a vraiment dit "de prier également pour les terroristes parce qu'ils ignorent qu'ils ne font pas seulement du mal aux autres, mais aussi à eux-mêmes"


 
 

Ce jour-là, le Pape a manifesté une grande préoccupation pour la Terre Sainte, et le début du conflit entre le Liban et Israël, après l'enlèvement des soldats israëliens. "A présent, nous connaissons une aggravation du conflit au Liban, nous a encore dit le Pape, mais aussi dans tant d'endroits du monde où des gens souffrent de la faim et de la violence. Merci pour l'oeuvre de charité que vous accomplissez, se souvient encore soeur Marie, parce qu'il n'y a pas seulement la pauvreté matérielle, mais aussi la pauvreté spirituelle. Là où Dieu est inconnu se développe la violence, alors que vous, avec votre oeuvre de charité rendez Dieu présent même là où il n'est pas".

Les religieuses cloîtrées ont été définies comme "précieux" signe que "Dieu existe", "oasis spirituel dans le désert d'aujourd'hui". Papa Ratzinger n'a pas caché aux soeurs sa préoccupation pour l'incessante émigration des chrétiens de Terre Sainte. "Les chrétiens, a-t'il dit, sont en difficulté". Initialement, la rencontre ne devait pas durer plus d'une demi-heure, et au contraire, elle s'est prolongée plus d'une heure. Après le discours, Papa Ratzinger mettant de côté l'aspect officiel, s'est entretenu aimablement avec chacune des religieuses. "Nous lui avons parlé de Jean-Paul II, lui racontant que, deux ans plus tôt, il était venu nous voir. Ce fut la dernière visite à ce cloître. Benoît XVI a eu une expression pleine d'émotion. Jean-Paul II était trés attiré par la spiritualité des carmélites, et alors, le Pape a dit "Moi aussi, j'aime le Carmel" (voglio molto bene al Carmelo).


 

> Page suivante