Stupéfaction, en Italie, après les propos de Prodi.
(Adnkronos, traduction en français)

Une polémique est en train d'enfler en Italie. Elle suscitera sans doute peu de remous en France, sinon chez ceux qui pensent qu'on peut être socialiste "modéré" (on peut même ôter "socialiste"...), allié à des communistes et à l'extrême-gauche dans un gouvernement, et continuer à professer des idées en accord avec son appartenance chrétienne.

Romani Prodi se trouve en ce moment à New-York, pour un sommet de l'ONU. Interrogé par des journalistes sur les conditions de sécurité du prochain voyage du saint-Père en Turquie, le chef du gouvernement italien a cru bon de répondre "C'est l'affaire de ses gardes".
Sa plaisanterie ne fait pas rire tout le monde. Le président de la région Sicilienne Salvatore Cuffaro a eu des mots sévères: "Je suis stupéfait de la désinvolture du premier ministre Prodi sur les risques que le Saint-Père pourrait courir en Turquie. Est-ce là la déclaration d'un catholique adulte? Ces propos s'inscrivent en fait dans la logique du referendum sur la procréation assistée. Il faudrait plus de courage pour défendre l'identité chrétienne de l'Italie et de l'Europe, mais Prodi n'est pas en mesure de remplir ce devoir. Son unique souci est de tenter de maintenir ensemble une coalition, dont le seul ciment est le pouvoir, montrant ainsi qu'il est prêt à liquider cette part de notre identité catholique à laquelle on ne peut renoncer

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