Voici quel est notre Dieu, Peter Seewald, page 119

[Premier commandement:
« C'est moi le Seigneur, ton Dieu.
Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi. »]

Il n'y a pas actuellement de dieux qui se déclarent explicitement comme tels. Il y a cependant des puissances devant lesquelles les hommes s'inclinent. Le capital en est une ou généralement la possession. Ou prenons encore la manie de briller. Le veau d'or est, sous bien des aspects, très actuel dans notre monde occidental. Le danger est là.
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Le visage de Dieu devient de plus en plus flou. Cela arrive lorsqu'on dit qu'au fond tous les dieux désignent finalement le même Dieu. Chaque culture a sa façon particulière de s'exprimer et peu importe que l'on comprenne Dieu comme personne ou comme réalité impersonnelle. Peu importe qu'on l'appelle Jupiter ou Shiva ou autrement. On voit de plus en plus que Dieu n'est plus pris au sérieux. On remarque qu'on s'est éloigné de lui et qu'on ne se tourne plus que vers des mirages où l'on se voit soi-même.
À partir du moment où l'homme laisse de côté Dieu, la tentation de l'idolâtrie est très grande. Le grand danger pour nous actuellement vient de ce qu'on considère Dieu comme superflu. Il est si loin, dit-on, et l'adorer n'apporte apparemment rien. Nous faisons peu attention au fait que, si nous arrachons les piliers sur lesquels reposent les lois de la vie humaine, l'homme se désintégrera progressivement.

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