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LATIN |
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Voici quel est notre Dieu, Peter Seewald
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D'une manière générale il n'est plus possible de célébrer la messe en latin, et sans doute n'est-ce pas souhaitable. Il est évident que la liturgie de la Parole au moins doit se faire dans les langues vernaculaires. Je suis toutefois d'avis qu'une nouvelle ouverture au latin devrait intervenir. Célébrer la messe en latin apparaît actuellement presque comme un péché. On exclut par là du même coup des possibilités de communication qui sont si nécessaires dans des régions plurilingues. Ainsi le curé de la cathédrale d'Avignon me racontait qu'un dimanche se sont présentés pour assister à la messe trois groupes linguistiques différents. Il leur a proposé de prier ensemble le canon de la messe en latin et ainsi tous pourraient célébrer ensemble. Les trois groupes ont refusé : il fallait pour chaque groupe un élément particulier. Pensons aussi aux lieux touristiques : ce serait certainement une belle chose de se reconnaître mutuellement dans ce qu'on a en commun. Il faudrait garder présentes à l'esprit de telles éventualités. Lorsque, lors des grandes liturgies romaines, plus personne ne sait chanter le Kyrie ou le Sanctus, que plus personne ne sait ce que signifie « Gloria », il s'agit alors d'un déficit culturel et d'une perte de points communs. Voilà pourquoi, à mon avis, la liturgie de la Parole devrait se faire dans tous les cas en langue vernaculaire, mais il faudrait qu'il subsiste un fond commun en latin, qui nous relie tous.
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