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 LE THÉOLOGIEN
De A à Z

PAPAUTÉ (2)
 

"Le sel de la terre", Peter Seewald, page 234 et suivantes


 

La papauté restera inchangée dans son essence.
Cela veut dire qu'il est nécessaire qu'un homme soit là comme successeur de saint Pierre et porte une ultime responsabilité personnelle, collégialement étayée.

Un principe personnaliste est inhérent au christianisme, il ne se perd pas dans une série d'anonymats, mais est représenté par un curé, un évêque, et trouve même encore une fois dans l'unité de toute l'Église une expression personnelle. C'est cela qui restera, la responsabilité doctrinale, telle que l'ont exprimée Vatican I et II, pour l'unité de l'Église, de sa foi et de son ordre moral. Des formes de pratique peuvent changer, changeront sûrement, si des communautés jusque-là séparées se regroupent autour du pape.....

Quelles variations concrètes apparaîtront, je ne peux ni ne veux l'imaginer. À quoi tout cela ressemblera exactement, nous ne pouvons pas le prévoir maintenant.


Un pape non européen?

Chacun, en tout cas dans le collège des cardinaux, pourrait imaginer que nous choisissions un Africain ou quelqu'un d'un pays non européen. À quel point la chrétienté européenne avalerait cela, c'est une autre question.
Car, malgré toutes les professions de foi sur l'égalité des races et les condamnations de la discrimination raciale, il y a encore une certaine conscience de soi européenne qui se manifeste aux moments critiques.
Mais les cardinaux, je pense, demanderont tout simplement quel est l'homme le plus indiqué, et là, la couleur de la peau et l'origine ne joueront aucun rôle.


 

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