Vous vous trouvez ici: Archives 2006 Avril  
 ARCHIVES 2006
Janvier
Février
Mars
Avril
Juin

PENSÉE UNIQUE

Pensée unique

Sur la presse (18 avril)
Dans ces pages, nous avons souvent l'occasion de nous plaindre... disons, pour rester correct, du comportement de la classe médiatique, dont notre Saint-Père fait les frais.
En ce moment, la France est agitée par un débat-bidon dont elle a le secret, fabriqué par cette même classe médiatique, qui a de plus en plus tendance à fonctionner en autarcie, à la fois faisant l'information et interprétant ses propres commentaires: un quotidien autrefois à grand tirage (il y a très longtemps!), France-Soir, pour ne pas le citer, a déposé son bilan, et est sur le point de disparaître.
Jean Cochet, de PRESENT, nous livre dans l'édition de samedi, une analyse très perspicace de la situation, créée par les journalistes eux-mêmes. L'article est illustrée par un dessin de Chard, qui, d'un trait de crayon, dit tout.


 



 

[Aujourd'hui...], la plupart des journalistes de la presse écrite, parlée ou filmée, ont été formatés dans les écoles de journalisme. Ce sont donc avant tout des militants progressistes du politiquement correct. Tous ceux qui sortent de ces écoles de théologie démocratique ne peuvent pour autant aller travailler dans les journaux de leur choix : Libération, Le Monde ou LeNouvel Observateur. Certains se retrouvent donc, à leur corps défendant, au Figaro, au Parisien ou à France-Soir.
Tous n'en sont part moins branchés sur les mêmes schémas de pensée. La pensée unique et obligatoire : antiracisme, égalité des chances, euromondialisme, immigration bénéfique donc précommandée, promotion des minorités, combats sans merci contre les identités nationales... Ces petits soldats de l'idéologie dominante ne font pas une presse pour le peuple, une presse qui refléterait les passions populaires... Ces fils de bourgeois en seraient bien incapables d'ailleurs. Le peuple les dégoûte. Ils veulent au contraire être ses éducateurs. Lui enseigner à longueur de colonne la bien-pensance républicaine, civique et démocratique. D'où ces journaux français moralisants, au ton de pions sentencieux, que plus personne finalement n'a envie de lire.


 

> Sommaire