Face aux deux attitudes a priori opposées, mais finalement convergentes, qui prédominent dans les media (indifférence totale, ou critique sans nuances), notre devoir est de défendre les recommandations du Saint-Père, ou du moins de les faire connaître.
Sur un sujet aussi pointu, il vaut mieux donner la parole à quelqu'un qui sait de quoi il parle, en essayant si possible d'amplifier son audience...

Voir l'article en entier sur le blog de Patrice de Plunkett.
Le paragraphe sur l'accès à la communion des divorcés remariés est particulièrement révélateur de l'opinion courante.

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Les faux bruits qui se répandent, c'est à nous de les dissiper... en expliquant ce qu'est en réalité l'eucharistie :

1. On ne peut pas laisser dire (par Le Monde… ou par des catholiques) que Benoît XVI « s’éloigne de Vatican II ». Dire ça, c’est avouer :
a) qu’on n’a pas lu Vatican II (spécialement le document sur la liturgie, qui édicte le contraire de toutes les dérives commises ensuite au nom d'on ne sait quel « esprit de Vatican II »),
b) qu’on n’a pas lu les nombreux textes sur l’eucharistie et la liturgie promulgués sous Paul VI et Jean-Paul II, par ces deux papes ou par la congrégation du Culte : textes qui prennent – clairement et nettement – le contrepied des dérives, et qui énoncent une doctrine plénière du sacrement eucharistique.

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2. Plusieurs médias font semblant de s’indigner du passage de Sacramentum Caritatis où est exprimée la pensée de l’Eglise sur l’eucharistie et les divorcés remariés. La situation de ceux-ci est en effet douloureuse, s’ils ont la foi catholique. Mais s’ils l’ont, ils comprennent la situation dans laquelle ils se sont placés : ils savent pourquoi elle les coupe de l’eucharistie. C’est de la profonde théologie, née des paroles du Christ lui-même sur l’indéfectibilité du mariage.
D’autre part, examinez les enquêtes d’opinion. Vous y constaterez ceci : moins on croit en la Présence réelle dans l’eucharistie, plus on revendique le libre accès à l’eucharistie pour les divorcés remariés. (Et même pour tout un chacun, qu’il croie ou pas : catholiques ou non catholiques, chrétiens ou non chrétiens, etc). Ce paradoxe est révélateur. De quoi ? D’une mentalité consumériste, appliquée au spirituel comme à tout le reste. Ce qui est affligeant mais logique. Comment y remédier ? En faisant savoir autour de nous ce qu’est l’eucharistie.