Il y avait le chemin facile: le consensus, l'aquiescement, le renoncement, voire le mutisme. C'était la "voie royale" pour être adulé du monde médiatique... et pour oublier définitivement le message de l'Evangile, le dissoudre dans la 'modernité'.
Et puis il y a le chemin rude et abrupte de la Vérité: c'est évidemment celui qu'Il a choisi depuis le début de son pontificat, et cela se confirme de plus en plus. Sur tous les sujets de société, il affirme les positions de l'Eglise avec la plus grande force, et un courage impressionnant.

Il s'adressait ce samedi 24 mars aux évêques de la commission épiscopale de la communauté européenne, lors d'une audience à l'occasion des 50 ans du traité de Rome. Il les a fermement rappelés à leur devoir d'intervenir dans le débat politique: ''Voi sapete che avete il compito di contribuire a edificare con l'aiuto di Dio una nuova Europa, realistica ma non cinica, ricca d'ideali e libera di ingenue illusioni, ispirata alla perenne verita' del Vangelo'' (Vous savez que vous avez le devoir de contribuer à édifier, avec l'aide de Dieu, une nouvelle Europe, réaliste, et non pas inique, riches d'idéaux, mais libre d'illusions naïves, inspirée par les sources éternelles de l'Evangile.)

Pointant le terrible déficit démographique du "vieux continent" (que des statistiques idéologiquement orientées, au moins dans notre pays, tentent de masquer), le Saint-Père avertit l'Europe qu'elle est en train de "prendre congé d'elle-même".

Nulle doute que c'est une voix très discordante, et très dérangeante, dans le concert d'autosatisfaction factice entendu jusqu'à présent.

La brève dépêche du site de TSR est une synthèse de ce que l'on trouve en ce moment sur internet.
Gageons que les commentaires incendiaires ne vont pas tarder. A moins que ce ne soit le silence pur et simple...
--------