Il a déjà figuré dans cette liste, notamment en 2000, lorqu'il était encore le Cardinal Ratzinger.
Il est dans la catégorie "Leaders and revolutionaries".
L'article qui lui est consacré est un texte de Vittorio Messori, auteur des "Entretiens sur la foi" (1983)

(Time Magazine, n° du 3 avril 2007)

Cela n'allait pas être facile de succéder à un homme comme Karol Wojtyla, un Pape en "technicolor" , avec sa "technique" inimitable, comme prédicateur, et comme acteur. Chacun pensait que, une fois Joseph Ratzinger, 80 ans, devenu Pape, les foules, Place Saint-Pierre, diminueraient grandement, et les masses intéressées par la Papauté disparaîtraient. Or, il s'est passé exactement l'inverse. Et c'est là que réside l'énigme du Pape Benoît XVI: pourquoi les fidèles --et les autres-- sont-ils attirés par un intellectuel qui ne concède rien au spectacle, qui dit des choses difficiles (comme en septembre dernier, à Ratisbonne, ce qui déclencha la colère des musulmans) et qui ne transige pas avec les Evangiles? Evidemment, il y a une sorte d'attraction mystérieuse, comme si chacun pouvait ressentir la fascination du Sacré, à travers le témoignage de la pensée de Benoît, sa vie modeste et humble. Après le sentiment slave, voici qu'arrive le sérieux allemand --un charisme différent, qui confirme que l'Eglise Catholique peut faire une place à chaque type de tempérament, laissant rayonner les qualités humaines d'hommes si différents.