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NOUVELLES DE LORENZAGO (5)
 



 

Quand un vaticaniste raconte les vacances du pape, ce ne sont plus de simples anecdotes, mais de l'Histoire.
Récit d'Andrea Tornelli, dans Il Giornale.
Version originale en italien sur le Blog de Raffaella.
Ma traduction


"Ici je suis comme au paradis"

Les vacances de Benoît XVI
Andrea Tornielli (Il Giornale, 14/7/2007)
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"Ici c'est un paradis".
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Benoît XVI est souriant, détendu, reposé. Devant le chalet "El me Tabià", dans la vallée du Stabie, à quelques kilométres de Lorenzago, il commente la beauté du paysage avec quelques habitants rencontrés lors de la désormais habituelle promenade du soir pour la récitation du rosaire.
Le matin, le Pape se lève peu avant sept heures, à 7h30 il célèbre la messe à laquelle assistent son secrétaire, les quatre laïques consacrées qui tiennent la maison, et le "valet de chambre" Angelo Gugel. Au terme de la célébration, Benoît XVI reste pendant une demi-heure seul en prière, dans la chapelle de la petite villa qui se dresse dans l'enclos du château de Mirabello, plongée dans le vert des sapins du "parc des rêves".
À 8h30, le petit déjeuner est servi. Ratzinger consacre ensuite quelques moments à la lecture, et à l'écriture du nouveau livre dédié à la seconde partie de la vie de Jésus.
À 13 heures il déjeune, et tout de suite après le Pape fait une promenade avant de se retirer pour se reposer.
A 16 heures il se remet au travail et vers 18 heures Benoît XVI sort pour aller réciter le rosaire dans les bois. Le Pape s'assied sur le siège arrière d'un tout-terrain noir avec les vitres teintées, précédé et suivi de deux autres voitures semblables dans lesquelles prennent place les agents de la gendarmerie vaticane.

Rencontre imprévue
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L'autre soir, Lin Fontanive et Celestina De Zordo ont vu arriver le Pape devant leur "tabià" - traditionnel chalet de montagne - dans la vallée du Stabie, sur le pas de la Mauria. "J'ai vu le Pape avancer à pied le long du sentier - rapporte Lin - et je n'en pas cru mes yeux. Il m'a même fait un signe de la main pour que j'aille à sa rencontre. J'ai ressenti une grande émotion, et il m'est venu spontanément le désir de l'embrasser ".
Benoît XVI s'est informé sur le sens du mot "tabià", puis il est allé devant le crucifix de montagne, dans le jardin, où il est resté en prière quelques instants. Ensuite, il s'est assis sur la même chaise sur laquelle s'était assis Papa Wojtyla, en 1998, et a bavardé avec le retraité. "Lorsque je lui ai dit qu'il avait finalement apporté le beau temps, il a répété : "Ici c'est très beau, c'est un paradis"".
Au retour, Benoît XVI est resté très surpris que les journalistes aient réussi à découvrir le but de sa promenade : "Je suis venu pour prier. Mais comment avez-vous fait pour me trouver?", a-t'il plaisanté.
Puis il est descendu de la voiture pour saluer une famille qui se trouvait là par hasard.
Hier après-midi, nouvelle sortie près de Villa Clarenza, il s'est arrêté pour prier face à une petite chapelle du VIII-ème siècle.

'Clochemerle' à Lorenzago
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Mais la vie de la petite commune de Lorenzago s'est animée au cours des dernières heures, pour une simple querelle politique. Le maire actuel Mario Tremonti, qui était déjà en charge en 1987, quand Jean-Paul II vint ici pour la première fois, a quitté avec son Conseil, la salle où se déroulait la présentation du livre photographique : "Lorenzago, pays du Pape", en protestant parce que dans le livre il n'y avait même pas sa photo, ni son nom.

© Copyright le Journal, 14 Juillet 2007


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