... les Portugais à l'heure du choix
Reuters
Les Portugais doivent se prononcer ce dimanche par référendum sur la légalisation de l'avortement, une question sensible dans un pays où l'influence de l'Eglise catholique reste forte.
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Le Portugal est l'un des rares pays d'Europe - avec d'autres Etats profondément catholiques tels que l'Irlande et la Pologne - à limiter fortement le droit à l'avortement. Il n'est autorisé qu'en cas de viol, de déformation du foetus, ou si mener la grossesse à terme menacerait la santé de la mère.
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Le camp du "non" a affirmé [..] qu'une victoire du "oui" entraînerait un accroissement du nombre des interruptions volontaires de grossesse (IVG), une augmentation des dépenses de santé et créerait un précédent susceptible de remettre en cause d'autres lois.
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Selon le quotidien L'Avvenire :
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La propagande des partis de gauche se fonde toujours sur le même sujet: "Mettons fin à la honte nationale de l'avortement clandestin!". Ils prétendent que 14% des femmes portugaises ont derrière elles une interruption de grossesse, mais l'unique donné objective, c'est le nombre de celle qui viennent avorter dans la clinique espagnole de Los Arcos: 4000, l'année dernière. Et même si la loi actuelle considère l'avortement comme un crime , aucune femme n'a été mise en prison, les juges portugais s'étant toujours montrés cléments dans la pratique.
"Le fait est que la grande majorité de mes compatriotes se dit opposée à l'avortement, mais en même temps, ils ne veulent pas que ceux qui le font puissent finir en prison", selon un éditorialiste de Publico, un des principaux journaux de Lisbonne. C'est un dilemme que l'on ne peut résoudre simplement avec un 'oui' ou un 'non'". C'est peut-être pour cela que beaucoup n'iront pas voter".

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