Mauvaises nouvelles du monde entier, ce dimanche 11 février: un clone du PACS bientôt en Italie, un referendum sur l'avortement en Portugal, précédé d'une campagne haineuse...
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Devant les lois qui se multiplient accordant des droits aux couples non mariés, Benoît XVI a exprimé, en cette fin de semaine, ses préoccupations sur l'avenir de la famille traditionnelle.

S'exprimant devant le nouvel ambassadeur auprès du Saint-Siège de la Colombie, pays qui a récemment octroyé aux couples de même sexe les mêmes droits de succession qu'aux couples hétérosexuels, le pape Benoît XVI a fait part de sa "préoccupation" devant les lois qui touchent à l'identité de la famille et au mariage.

Au lendemain de l'adoption par le gouvernement italien d'un projet de loi adoptant une reconnaissance légale et certains droits aux concubins qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels, et à la veille du référendum au Portugal tendant à dépénaliser l'avortement, le pape est de nouveau intervenu sur les sujet.
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" En tant que pasteur de l'Eglise universelle, je ne peux que m'inquiéter face à des lois concernant des questions très délicates, comme la transmission et la défense de la vie, la maladie, l'identité familiale et le respect du mariage" a déclaré Benoît XVI

... et l'ordre naturel, en ce moment.

- En Italie, le projet de loi "garantissant les droits des couples non mariés" vivant ensemble ne satisferait soi-disant personne. Selon l'agence Reuters: "... preuve qu'il s'agit d'un compromis entre deux visions difficilement conciliables, le texte ne satisfait ni les militants gays de la coalition qui le trouvent trop timide, ni ses plus fervents catholiques qui s'opposent à la création d'un registre des couples non mariés".
Cela, c'est ce que est dit pour maintenir la fiction d'un traitement médiatique équilibré -le mensonge de la démocratie, en somme. La vérité est que les progressistes ont réussi à enfoncer une porte, que ce n'est qu'une étape, qu'un retour en arrière est presque impossible, et qu'il s'agit donc d'une victoire pour eux. Une victoire de plus contre les peuples, sans doute, car il est clair que quand le suffrage universel porte au pouvoir, par le simple jeu de la lassitude d'électeurs - versatiles et trop souvent démobilisés, ou indifférents - et de l'alternance qui s'en suit, une coalition de gauche, ce n'est pas nécessairement avec le mandat de démolir la société et pourfendre la morale - c'est pourtant ce que la gauche, impuissante dans tous les autres domaines, s'empresse de faire à chaque fois.
Le "PACS" italien
Le "DICO": l'article du Monde

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- Le référendum qui a lieu aujourd'hui au Portugal sur la "dépénalisation" de l'avortement donne lieu dans les medias français à une campagne de propagande insensée, s'acharnant à ridiculiser et à discréditer les "partisans du non", s'en prenant au passage à l'Eglise catholique, et assénant des statistiques fausses et des témoignages truqués ou hyper-marginaux pour légitimer le "oui". Propagande qui pourrait apparaître incompréhensible, puiqu'elle s'exerce auprès d'un public qui n'est pas directement concerné. En réalité, en marginalisant l'opposition et en cultivant le comportement grégaire, elle contribue à fragiliser les défenses naturelles de la société contre les dérives du "nouvel ordre moral".
Ces arguments sans surprise sont repris de la propagande de la gauche portugaise, dont parle le journal de la CEI, L'Avvenire, (étonnant, quand même, de justifier le changement de la loi actuelle, au prétexte qu'elle force les contrevenants à la clandestinité!!!! A ce compte, tout crime devrait rester impuni...)
A méditer en France (où nous avons hélas depuis longtemps dépassé ces stades), pendant qu'il en est encore temps, et surtout, avant les élections, où certains votes feront à n'en pas douter subir aux piliers demeurés sains de notre société encore imprégnée de morale chrétienne les derniers outrages. Puisque c'est la seule chose qu'on peut encore faire en toute impunité, c'est-à-dire sans risquer la pression de "la rue".
Referendum pour ou contre l'avortement