Dimanche 17 juin, Benoît XVI a fait une visite pastorale à Assise à l'occasion du huitième centenaire de la conversion de saint François.
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Ce fut une journée particulièrement belle et intense.
J'aimerais la condenser en une image, ou plutôt un moment de grâce:
Le soir, il a rencontré les jeunes, sur le parvis de la Basilique Sainte-Marie des Anges.
Il a trouvé les mots simples et chaleureux, pour leur parler, il a été entendu, ovationné comme jamais, concluant par un rendez-vous donné pour les Journées de la jeunesse à Loreto, en septembre prochain:
"Restate accanto a me, cari giovani, come lo siete stati a Giovanni Paolo II; arrivederci a Loreto ai primi di settembre, vi aspetto all'Agorà dei giovani".
(restez auprès de moi, chers jeunes, comme vous l'avez été auprès de Jean-Paul II. Nous nous reverrons à Loreto, début septembre, je vous attends à l'Agora des Jeunes)

Le courant passe plus que jamais, entre lui et ces jeunes, n'en déplaise aux grincheux. Il est clair qu'ils sont émus. A la fin de son long discours, souvent interrompu par des acclamations, leurs représentants sont venus le saluer. L'exemple brésilien a dû faire école, tous l'ont embrassé et serré dans leurs bras, une pratique qui, je crois, n'avait pas cours avant. Et on voit qu'il en est content.
La chaleur de son discours me fait penser à un article de Sandro Magister "Les homélies cachées du successeur de Pierre".
Car là aussi, seuls 7000 jeunes du "petit diocèse" ont pu le voir et l'entendre, physiquement. Tant d'autres pourraient être touchés, si on leur en donnait les moyens.