- Interpellé ce soir sur la Cinq par Serge Moati, confronté à une lettre (!!) de Jacques Duquesne , qui le questionnait sur son catholicisme crânement revendiqué, ce qui m'a plu, et sur son attitude face au message d'amour et d'accueil "de l'autre" du Christ, Jean-Marie Le Pen a presque dû aller à confesse. Après quoi il a été contraint de faire face à une meute hurlante littéralement crochetée à ses mollets, emmenée par Christiane Taubira. La tentative pour lui faire perdre son sang-froid a pitoyablement échoué. Que l'on aime ou pas Jean-Marie Le Pen, la manoeuvre était grossière, et on ne peut que s'en réjouir.

- Selon FR3, Ségolène Royale a conclu le "show" (je déteste le franglais, mais je ne trouve pas d'autre mots) qui a vu son "sacre" par une intervention d'un ministre belge socialiste (inconnu pour moi), l'argentine Michelle Bachelet et l'espagnol Zapatero ayant aussi envoyé des messages de soutien. Un chant révolutionnaire des partisans italiens "Bella Ciao" a même été choisi comme thème musical. Sommes-nous encore en France, ou en Mondo-Socialie???

- Quiconque, venant d'une autre planète, aurait écouté les nouvelles, lu la presse, ou même consulté Internet, durant ce week-end, serait persuadé qu'un policier noir (la réaction des medias aurait-elle été la même s'il s'était agi d'un blanc?) et un supporter juif avaient été les cibles et les victimes d'un affreux raciste antisémite. Or (preuve qu'il y aurait une justice?), je tiens à préciser que, quelles que soient les circonstance, sur lesquelles je ne me prononce pas, c'est quand même l'affreux raciste qui est mort. C'est vrai, quoi, cela aurait pu échapper à un lecteur ou auditeur distrait. A part cela, le policier a fait preuve d'un sang-froid admirable, il n'a tiré qu'une fois -heureusement, car il tire bien, il a atteint deux cibles d'un coup. Je m'étonne quand même que personne n'ait eu un mot de pitié pour un jeune paumé - même s'il aurait eu besoin de se faire greffer un cerveau- au prétexte qu'il était breton...

- Pour terminer cette "revue de presse" du week-end, je devrais parler des premiers sujets de la télévision française sur le voyage du Saint-Père en Turquie. Mais je n'ai même pas eu le courage d'écouter, après le titre: en effet, on avait annoncé jusqu'à un million de personnes, on avait soi-disant affrété 2000 cars... et j'ai cru entendre qu'il n'y avait "que" 20.000 manifestants "indignés par les propos du pape à Ratisbonne" (sic)... Donc une moyenne de 10 personnes par car, c'est maigre, dans un pays de plus de 70 millions d'habitants... Avec quel argent a-t'on organisé cette mascarade? Et pourquoi donc tant en parler ?