... et la dictature des sondages (Correre della Sera)
Je n'aime aucun sondage, mais celui-là me choque particulièrement (et pourquoi pas un sondage pour demander aux gens s'ils croient que Jésus est bien le fils de Dieu -pardon pour le blasphème ).
Imagine-t'on un seul instant que son résultat pourra influencer de quelque façon que ce soit la décision du Saint-Père?

Il a déjà répondu à cette question, d'ailleurs, en évoquant le ministère des prêtres et des évêques -à fortiori, le sien (cf autoportrait ):
... Vouloir s'accomplir soi-même dans le cadre de [ces] fonctions, c'est se condamner à devenir l'esclave de l'opinion publique, s'obliger à devoir flatter les gens pour continuer à faire valoir son autorité. C'est devoir s'adapter aux différents courants d'opinion et dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. C'est devoir condamner demain ce dont on aura fait l'éloge hier. C'est finalement ne plus vraiment aimer ses interlocuteurs, mais seulement soi-même tout en finissant par se perdre au profit de l'opinion momentanément dominante.


Personnellement, je ne m'y prêterai pas, même pour "gonfler" un camp.

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