Ce sont les deux images fortes que je conserve de ces journées.
On pourra objecter qu'il y a derrière cela une mise en scène talentueuse, dûe sans doute aux "communicants" du Vatican, mais, magnifiée par la présence du Saint-Père, manifestement au-dessus de cela, lorsqu'il guide les prières, elle n'enlève rien à leur charge émotive.

D'abord, le repas, partagé avec douze jeunes gens venus du monde entier.

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Pour ces douze jeunes, ce déjeuner du 19 août 2005 restera à tout jamais gravé dans leur mémoire.
"Nous étions douze à déjeuner avec le Pape, le symbole est clair!"
pour Jason, c'est bien une Cène qui a été ainsi célébrée.
"Nous avons partagé un repas et une partie de notre vie", insiste-t'il, encore bouleversé par cette "grâce inouïe", cette "bénédiction" qui lui a été faite...
"Cela restera le moment le plus important de ma vie", estime le chilien Nicolas José Frias Ossandon, 19 ans.
"Il était beau quand il est entré dans la pièce, j'aurais voulu l'embrasser", s'exclame, la gorge serrée par l'émotion, Lubica Jovanoovic, australienne de 19 ans.
"Les mots ne suffisent pas pour exprimer ce que j'ai ressenti", ajoute Johnny Bassous, palestinien de 20 ans, vivant à Béthléem.

Puis, la "croisière" sur le Rhin, où le Saint-Père, rayonnant, apparaît physiquement comme le timmonier du bateau -et peu importe s'il ne s'agit pas d'une barque, le symbole n'en est pas moins fort.

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