Inutile de chercher dans mes archives les liens vers les précédentes polémiques qu'auraient suscité les propos "inconsidérés" du Pape.

La Croix, relayant une dépêche de l'AFP (décidément très agressive??) se charge pour moi d'en faire l'inventaire méthodique, et de les commenter. Au nom, sans doute, de la liberté d'informer.
Voir aussi ici: Audience du 23 mai, sur le voyage au Brésil

Comme le dit Patrice de Plunkett dans son blog, à propos de la diffusion par la télévision italienne d'un film de la BBC sur les "prêtres pédophiles" - et d'un article sur le sujet paru dans le Figaro- "Chez nos médias, la papophobie devient un réflexe"
Voir ici .

Le commentaire fait aujourd'hui par le pape suggère que, quand Benoît a dit que le Christ n'était pas une "imposition", il parlait de l'enseignement chrétien, et non du comportement concret de quelques colons chrétiens, dont certains, comme Benoît l'a admis , se sont rendus coupables de "crimes injustifiables".
En même temps, Benoît a dit qu'il y avait aussi eu des missionaires chrétiens qui ont défendu les autochtones, comme Bartolomeo de Las Casas et Francesco da Vitoria, de l'Université de Salamanque.
Admettant les récits historiques, il a dit "nous ne pouvons nous empêcher de souligner avec gratitude le merveilleux travail acompli au cours des siècles parmi ces populations, par la grâce divine".
"Aujourd'hui, en cette époque de globalisation, l'identité catholique se présente toujours comme la meilleure réponse.", a dit Benoît. "A condition qu'elle soit animée par une sérieuse formation doctrinale, et par les principes de la doctrine sociale de l'Eglise".
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Article original en anglais ici: Benedict XVI corrects the record on colonization of Latin America