Peu médiatisé, et pourtant réel, très loin des caricatures, l'engagement de l'Eglise auprès des malades:

Il faut croire que "la vraie charité ne se donne pas en spectacle".

Je me fais un devoir de répercuter cette information, citée par le bulletin "Vatican Info Service" (23 mai)

Hier à New York, l'Observateur permanent près l'ONU est intervenu devant la LXIème session consacrée à l'application de la déclaration d'engagement sur le SIDA.

Mgr.Celestino Migliore a cité le rapport du Secrétaire général présentant les enjeux posés par la maladie: répondre aux attentes des 39,5 millions de personnes touchées, réduire la mortalité (2,9 millions en 2006), prévenir la contagion (4 millions de personnes l'an), se préoccuper avant tout des jeunes qui ont été l'an dernier 40% des contaminés.

"Le Saint-Siège profite de l'occasion -a ajouté Mgr.Migliore- pour redire son engagement à intensifier la lutte contre ce fléau par le biais d'un réseau mondial de 1.600 hôpitaux, 6.000 cliniques et 12.000 structures sociales dans les pays en voie de développement".

Puis le Nonce apostolique a souligné la nécessité "d'adapter l'information et la formation en vue d'une éducation respectueuse des valeurs morales, ce qui est tout aussi important que les progrès scientifiques et ceux de la prévention individuelle".

Il a conclu en encourageant les états "à fournir des données précises sur le contrôle et la surveillance de cette maladie, quelqu'en soit la difficulté, car il est capital de faire face à tout ce qui se rapporte au SIDA et à l'assistance des malades sur la base de données sûres".