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BENOÎT XVI , PAUL VI ET LES "TRADIS" |
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Un "liseur" du Forum Catholique essaie de remettre à sa juste place, à la suite du Saint-Père, l'action de Paul VI, contre d'autres participants qui ont été jusqu'à écrire: --------------------- Parfois je me dis que si je fumais du canabis, j'hallucinerai moins ... ... Que de changements en quelques mois ! C'est à se demander si on a pas enfermé le vrai Benoît XVI dans une oubliette du Vatican pour le remplacer par un sosie ! --------------------- Je n'en reviens pas, que de telles attaques viennent de catholiques qui se prétendent gardiens de la pure doctrine.
Voir ici: Hommage à Paul VI
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...eh bien Paul VI a sans doute été..... comme tous ses prédécesseurs: quelqu'un qui a cru faire de son mieux et aussi un pécheur comme vous et moi. Résultat, dans son bilan comme dans celui de tout autre pape il y a des choses qu'on peut apprécier et d'autres moins. Exemples?
Léon XIII a relancé le thomisme, mais il a aussi voulu le ralliement des catholiques français à la République.
Pie XI a condamné le communisme dans une encyclique, mais il est ce même pape qui a cassé l'Action Française.
Jean XXIII est le pape de "Vetera Sapientia" qui prétendait renforcer l'usage du latin, celui qui a promulgué la première codification exhaustive des rubriques de la liturgie (auparavant dispersées dans une petite bibliothèque de références), celui qui loin de couper dans le rite de la messe, a fait ajouter des prières de préparation dans le missel, ajouté le nom de saint Joseph au Canon et approuvé de nouvelles litanies (Précieux Sang), bref tout le contraire d'un "aggiornamento" anti-organique, le pape enfin sous le règne duquel Rome a condamné Teilhard de Chardin... mais c'est lui qui a convoqué le concile.
Paul VI? Il a promulgué le NOM (ndr: nouvel « Ordo Missae »). Mais encore? Il a vigoureusement appliqué les freins contre l'anglicanisation du catholicime, qui semblait imminente voire inéluctable tout de suite après le concile; il a réaffirmé le dogme de la transsubstantiation dans Mysterium Fidei en 1965, maintenu la loi du célibat sacerdotal en 1966, soutenu la permanence des formules de la théologie traditionnelle par sa Profession de Foi solennelle en 1967, et tourné le dos à l'évolution des protestants sur les questions de contraception avec Humanae Vitae en 1968. Il a alors consciemment sacrifié sa "crédibilité" aux yeux du monde. Dans le climat de l'époque, cela prenait du courage. Et il savait pertinemment que le temps n'était pas au renouveau spirituel attendu dans l'effervence de Vatican II. Il fallait avoir de l'espérance. Et n'oublions pas Marialis Cultus en 1974, qui témoignait encore une fois d'une résistance à la mode en rappelant la valeur du rosaire; et la déclaration Persona Humana de 1975 qui confirmait la valeur permanente de la morale traditionnelle en matière sexuelle. Même dans une bourgade rurale québécoise, tout cela paraissait très curieux et déphasé déjà dans les années 70. Y a-t-il là-dedans quelque chose qu'un tradi ne puisse apprécier? Ne fallait-il pas que ce pape ait une vive conscience de sa mission et la volonté passionnée d'y répondre?
Qu'il ait pu se tromper lourdement sur la question de la messe ne supprime pas tout le bien qu'il a pu faire.
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Ras-le-bol! des femmes... | Février 2007
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