C'était hier la "journée internationale de la femme".
La dénomination est déjà à elle seule ridicule et humiliante. A tel point qu'elle devrait se passer de commentaires. Les femmes sont-elles des malades? des handicapées? une espèce en voie de disparition?
Ayant entendu jusqu'à la nausée sur les radios, vu à la télévision, et lu sur Internet (je n'ai pas lu la presse écrite) des commentaires exaspérants, tous d'un conformisme bêlant, que je ne crois pas nécessaire de reproduire ici je me pose cette question: qui est derrière cette grotesque pantomine?

Or, beaucoup de femmes ne se reconnaissent pas dans cette image revendicatrice et agressive qu'on veut leur coller.
Les politiciens (je ne parle pas de politiciennes, le specimen qui tient pour le moment le devant de la scène m'inspirant plus de pitié que de rancoeur) qui croient astucieux de "draguer" de cette façon l'électorat féminin devraient y réfléchir.

Non, les femmes ne sont pas en guerre contre les hommes, comme une situation conflictuelle artificiellement créée veut nous le laisser croire (révolution permanente?). Oui, parmi les femmes, il en est d'intelligentes, et il en est d'idiotes (ici, il me revient en mémoire cette phrase d'un ami: 'la proportion des c.. est sensiblement constante dans tous les milieux', comme c'est vrai!) . Oui, les hommes leur sont supérieurs dans certains domaines et sauf à prétendre que la terre est plate, ce qui est passé de mode depuis Galilée, les faits sont têtus. Oui, beaucoup de femmes ne supporteraient pas l'idée de vivre avec un homme qu'elles estimeraient dominer intellectuellement, par exemple. Et beaucoup sont capables de faire par amour des choses que les chiennes de garde tourneraient en dérision, si elles pouvaient seulement les imaginer, mais elle ne le peuvent pas, car la méchanceté leur tient lieu de coeur.

Ras-le-bol donc de cette bouillie gauchisante et indigeste qu'on veut nous faire avaler avec la "libération" des femmes!
Il m'arrive souvent de penser que les femmes (au moins, certaines, les plus pauvres, comme par hasard...) n'ont pas gagné grand'chose à être "libérées"! Ayant lu "Elle", ou plutôt les "Elle" du pauvre que constitue la presse féminine actuelle dans son ensemble, et s'étant prises pour Catherine Deneuve, elles ont accepté pour leur vie ce qu'elles refusent dans leur travail: le CDD (contrat à durée déterminée); elles le paient souvent au prix fort, se trouvant réduites à former cette monstruosité qu'on nomme pudiquement "famille mono-parentale", et à assumer seules des difficultés que leur mère affronta jadis à deux. Ce qui était peut-être moins pénible.

Une femme antiféministe, pour ne pas dire misogyne, qui en a assez qu'on veuille penser à sa place!

Article de Wikipedia sur la "journée des femmes":
On y apprend sans surprise "qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, la tradition du 8 mars se met définitivement en place"!!

Le Saint-Père, comme par hasard, s'est souvent exprimé sur ce sujet, déjà lorsqu'il était le Cardinal Ratzinger.
Voir ici: Féminisme et Homme/Femme (rubrique: Le théologien )
"Cela me fait toujours frémir quand on veut transformer les femmes en soldats comme les hommes. Elles qui étaient les gardiennes de la paix en qui on voyait un antidote à la mentalité dominatrice et guerrière des hommes, les voilà qui se promènent armées de pistolets, montrant qu'elles peuvent elles aussi être guerrières.
Que les femmes aient aussi le « droit » de faire le travail des éboueurs ou des mineurs de fond, tout ce que par respect de leur grandeur, de leur profonde différence et de leur propre dignité on devrait leur épargner, c'est ce qu'on leur impose maintenant au nom de l'égalité. C'est là aussi, à mon avis, une idéologie ennemie du corps et manichéenne."

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L'observateur permanent du Vatican auprès de L'ONU a cru bon lui aussi de s'exprimer hier. Il a prononcé un discours, dont on peut supposer qu'il reflète la pensée du Saint-Père: (source: VIS)
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Le représentant pontifical a indiqué que "la légitime recherche de l'égalité femmes hommes a atteint de bons résultats en matière juridique. Cela suppose -a-t-il ajouté- la conscience de ce que l'égalité accompagne sans mettre en péril ni contredire leur différence complémentaire. Sans cette admission, le combat égalitaire serait faussé".

"Lorsqu'on minimise les différence psychiques en tendant de manière exagérée vers une différence strictement culturelle, on sort du clair distinguo entre les genres et cela a un effet destabilisant sur la société et la famille, sur les relations entre hommes et femmes et même sur l'enrichissement de la femme qui attend que la distinction des sexes soit reconnue comme complémentaire et comme élément culturel que chaque genre apporte au contexte".
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