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UN TÉMOIGNAGE SUR BENOÎT XVI
 

Un lecteur canadien du site Zenit raconte sa joie d'avoir retrouvé son abonnement après être resté pendant des années éloigné de la religion.
Il me plaît de citer son témoignage (qui figure ici, en même temps que beaucoup d'autres)
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« ....Pourquoi une telle joie ? Parce que ce réabonnement coïncidait avec la publication, d'abord à l'interne, de l'Encyclique "Dieu est amour". Je dois avouer que durant les trente années où je me suis éloigné de l'Église catholique, je continuais de méditer un texte d'Augustin commentant la Première Épître de Jean : "Ama et fac quod vis." J'avais fait ma Licence en théologie sur ce texte. Plus tard je me disais agnostique, mais je relisais régulièrement aussi bien l'Épître de Jean que son Évangile, principalement le chapitre 8 et les suivants, où il est question de l'amour inconditionnel de Dieu pour nous, ainsi que de l'amour/amitié de Jésus pour ses disciples.

Je considère le texte de Benoit XVI comme le meilleur et le plus fondamental qui ait été produit dans l'Église catholique depuis ses 2000 ans d'existence. Et je pèse bien mes mots. Surtout le plus fondamental ! Je ne me sentais plus dans l'Église, justement parce que j'avais le sentiment que sa Haute Direction avait abandonné depuis des siècles cette insistance fondamentale tant des Évangiles que des Épîtres de Jean et de Paul : l'amour premier de Dieu pour nous, de même que son action libératrice comme l'expose si bien l'Épître aux Romains après le chapitre cinquième. Benoit XVI est donc pour moi la surprise la plus heureuse de ma vie de foi retrouvée. Je n'ai jamais voulu insister sur les lacunes de l'Église, ayant préféré m'en éloigner. Et voilà que, depuis mon retour à la foi, je me retrouve avec un texte fondateur : "Deus caritas est". Dieu soit loué dans son fidèle serviteur Benoît !
...  »


Dialogue à l'intérieur de l'Eglise | Benoît XVI, lentement