Le 13 septembre 2006, devant les représentants de l'Université de Ratisbonne où il a enseigné avant de devenir archevêque de Munich, et dont il a été vice-doyen, Benoît XVI-Joseph Ratzinger a fait un cours, littéralement -devant un auditoire subjugué, qui, après coup, lui a fait une "standing ovation". C'était réellement stupéfiant, et tous ceux qui prétendent s'interroger sur son état de santé, et glosent sur son âge, feraient bien de regarder l'enregistrement video de cette conférence.

Depuis, la polémique tant attendue par certains est en train d'enfler(c'est en quelque sorte le pendant de "l'affaire d'Auschwitz", qui a suivi le pélerinage en Pologne)!!!.

Texte intégral ici, sur le site du Vatican:
Je reproduis la première partie, celle qui contient "la" phrase qui a paraît-il déclenché (3 jours après!) une explosion de colère dans le monde musulman, selon la traduction de Jeanne Smits, de Présent

> Première partie

Benoît XVI à Ratisbonne : « Le caractère raisonnable de la foi»

Le pape Benoît XVI a donné, mardi, une très importante conférence à l’université de Ratisbonne où il enseigna naguère, réfléchissant aux rapports entre la foi et la raison.
Intitulée « Rencontre avec les représentants du monde des sciences », la conférence marque à l’évidence une étape de poids dans sa tentative de guérir notre Occident intellectuellement et spirituellement malade : davantage malade de son rejet de Dieu que des oppositions entre religions, si nous avons bien compris son propos.
Cela n’empêche pas le Saint-Père de livrer une profonde réflexion sur ce qui, dans notre « compréhension » de Dieu, nous sépare de l’islam. Il évoque encore des ravages créés par l’entreprise de rejet de la rationalité lancée par la Réforme et aggravée par les Lumières, le kantisme et une volonté d’« inculturer » le christianisme primitif en rejetant l’hellénisme....

24 septembre 2006 (suite de l'épisode Ratisbonne):
Pierre-Charles Aubrit Saint Pol, rédacteur en chef de la Lettre Catholique, commente ici le discours du Saint-Père: Commentaire au discours de Ratisbonne

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