... Ma modeste contribution au débat.

@ D'abord, les propos du Saint-Père sur l'Islam ne constituent nullement une nouveauté, preuve que leur soudaine mise sous les projecteurs ressemble furieusement à une manipulation.
Il s'en était très librement expliqué dans les livres d'entretiens qu'il avait publié avec Peter Seewald et Vittorio Messori:
Voir ici (islam) et ici (islam en Afrique)
Il avait aussi évoqué la question sans aucune langue de bois dans l'interview qu'il avait accordé à Jean Sévilla en 2001, peu après les attentats du 11 septembre, et qui a été republiée dans le Figaro après son élection: interview par Jean Sévilla

@ Ensuite, pourquoi ne pas écrire au Saint-Père, juste en ce moment où il en a besoin, pour l'assurer de notre soutien?
Même s'il est pratiquement certain que les messages n'iront pas physiquement sous ses yeux, on peut supposer qu'il en aura connaissance d'une façon ou d'une autre. Et il a déjà dit à quel point la chaleur de l'affection qu'on lui témoignait lui était une aide précieuse dans l'accomplissement de son difficile ministère.
Voici son adresse, pour mémoire: benoîtxvi@vatican.va

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Je reprends mon message après l'Angelus, il FAUT lui écrire!!!
Il en a besoin. Il a été acclamé chaleureusement, mais le silence de mort qui a accueili ses salutations aux pélerins français le rendent d'autant plus nécessaire.
Voici ce que je viens de lire sur un "forum catholique" (et je souscris):
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"...je l'ai regardé finalement; ça faisait mal de voir cette excessive gaieté (la pluie, les groupes, etc) qui le faisait disgresser de son discours; c'est à ça que l'on voyait qu'il était dans un état de choc terrible (je vois tous les angélus et sais bien ce qui est courant et habituel chez lui lors de ces cérémonies); comment peut on faire tant de peine à un être aussi bon? Que soient punis ceux qui ont osé toucher un tel homme;
il est dur d'etre pape; cette épreuve te grandit, Benoît XVI".
Danielle V.
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Il faut lire ici le message de l'Angelus, et surtout le commentaire du Saint-Père sur l'évangile de ce Dimanche: qu'a-t'il pu penser, en lisant ces paroles?

Evangile de Jésus Christ selon saint Marc 8, 27-35

Jésus s'en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région de Césarée-de-Philippe. ...
Et, pour la première fois, il leur enseigna qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l'Évangile la sauvera ».

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