Le 14 décembre, recevant les ambassadeurs auprès du Saint-Siège nouvellement nommés, venus lui présenter leurs lettres de créance, le Pape revient sur les ravages du sida en Afrique, et la position de l'Eglise.
Son discours est tellement évident, tellement vrai, il révèle une telle continuité et une telle cohérence dans sa pensée, qu'on ne peut douter que ceux qui lui apportent la contradiction et qui sont les seuls à avoir accès aux medias, pratiquant ainsi un insupportable terrorisme intellectuel, le font, eux, dans un esprit de pure méchanceté, et de haine du genre humain.

A propos des statistiques évoquées par le Saint-Père, voir ici: Sida .
Les "bons" chiffres de l'Ouganda y trouvent leur confirmation.

Contre le sida, la meilleure parade est la fidélité et la chasteté

Pour refermer la plaie du sida qui afflige des millions de personnes dans le monde, surtout en Afrique, "le chemin le plus sûr est la fidélité conjugale et la chasteté". C'est ce qu'a affirmé le Pape recevant le 14 décembre au Vatican le nouvel ambassadeur du Lésotho, Makase Nyaphisi, au cours de la cérémonie de présentation des lettres de créance.
"La plaie du sida, qui a apporté d'énormes souffrances aussi au Lésotho, exhorte l'Eglise à s'engager "pour apporter de l'aide à ceux qui sont atteints de ce virus cruel", a affirmé Benoît XVI, ajoutant qu'il est d'une importance vitale de "communiquer le message de la fidélité conjugale et de l'abstinence hors du mariage pour éviter l'infection". En outre, a-t-il "les valeurs qui contribuent à promouvoir une authentique compréhension du mariage et de la famille constituent le seul fondement sûr pour une société stable".
Le Pape a évoqué la diffusion du virus du sida également avec le nouvel ambassadeur ougandais près du Sant-Siège, la princesse Elisabeth Bagaya. Et il s'est également adressé à elle durant la cérémonie de présentation des lettres de créance, évoquant la chasteté comme moyen d'arrêter la pandémie.
"La collaboration entre l'Eglise et la Société civile a porté d'énormes bénéfices en Ouganda, surtout en dans les domaines de l'éducation et de la médecine, et dans la lutte contre le Sida, où les statistiques confirment la valeur pratique d'une politique de prévention basée sur l'abstinence et sur la prévention de la fidélité conjugale"
(ANSA, 14 décembre, traduction)

Le lendemain même de cette cérémonie, le journal de 18h d' Europe 1 du 15 décembre communique cette information de première importance, dont on conviendra que la diffusion était urgente: une étude menée auprès de 8000 africains séro-négatifs (on aimerait savoir selon quelles modalités, et sur quelles bases a été établie cette statistique providentielle: doit-on comprendre que parmi ces séro-négatifs, certains le sont restés, et d'autres pas?) par des chercheurs américains prouve enfin (selon la dépêche, après 20 ans de tergiversations!!) que la circoncision diminuerait de moitié le risque de contamination par le virus HIV. Cela aurait été prouvé notamment au Kénya, et en Ouganda.

Mais "attention, se hâte de conclure la lectrice de dépêches, il n'est pas question pour le moment d'envisager une campagne massive de circoncision, le risque de contamination existe encore, et on ne peut pas être sûr que l'opération serait effectuée dans les conditions d'hygiène requises: la meilleure manière de se protéger demeure le préservatif".
(le contraire m'aurait étonnée)
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Sans commentaire. Sinon: lamentable!
Voilà comment les medias relaient le message du Saint-Père.

Quand on sait qu'en Afrique, l'islam dispute son influence au catholicisme, et que ce même islam recommande (sans toutefois y contraindre) la circoncision, on peut s'interroger sur les motivations d'une telle "nouvelle" diffusée juste en ce moment (voir ici une autre information sur les soi-disants bienfaits de la circoncision: il semblerait que ce soit une information récurrente, cela confirme mon sentiment sur l'opportunité d'en parler maintenant).