L'immigration: des engagements clairs, c'est l'intérêt de tous

J'ignore la provenance de ce texte, cité dans le 'Dizionario di Papa Ratzinger' (Marco Tosatti, ed Baldini Castoldi Dalai). D'après l'imprécision du langage, il s'agit sans doute d'une interview, pas forcément dans un journal, plutôt une intervention uniquement orale, de celui qui était encore le cardinal Ratzinger. Mais on a déjà eu l'occasion de souligner que c'est dans ces interventions "a braccio" que se révèle le mieux son sentiment profond.
Il semble que ce soit un éclaircissement apporté à des propos tenus sur cette question brûlante par le Cardinal Giacomo Biffi, archevêque de Bologne, en 2004.

Voir aussi ici: Benoît XVI et l'immigration

Le cardinal Biffi a souligné qu'il existe aujourd'hui une migration de populations, mais il est clair qu'un gouvernement, même le plus ouvert, ne peut accepter indéfiniment tous les immigrés.
Il faut donc distinguer ceux qui peuvent arriver, et les autres. Selon quel critère? C'était la question du cardinal Biffi.
A partir du moment où des choix sont inévitables, il faut accueillir en premier lieu -en vue de la paix civile de notre société européenne - les groupes qui sont les mieux intégrables, les plus proches de notre culture. S'il se manifeste une incompatibilité de culture, une incompréhension, c'est toute la société qui en est bouleversée. Et cela ne sert personne, pas même aux immigrés musulmans. Définir les critères qui permettent l'unité d'un pays, et préservent la paix sociale, c'est l'intérêt de tous.

(Traduction)

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