Lu sur le quotidien Avvenire daté du 27 avril:

La protection de l'environnement n'est pas un frein au développement.
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Une Conférence sur le changement climatique sous l'égide du Conseil Pontifical 'Justice et Paix' s'est en effet tenue cette semaine au Vatican.
John Allen, citant l'Avvenire, s'en est fait l'écho dans sa chronique journalière, sur le site de National Catholic Reporter.
Il souligne que les "activistes" et les "sceptiques" étaient également appelés à s'y exprimer.
Selon lui, le Vatican a prévenu que "la protection de l'environnement ne devait pas aller contre le développement économique des pays les plus pauvres, ou être utilisé pour la promotion du contrôle des naissances et de l'avortement".
En fait, le Vatican hésiterait à aligner sans esprit critique l'Eglise sur le mouvement séculariste pour l'environnement (écologie politique?). Le journal italien écrit que "Le Saint-Siège n'entend pas se contenter d'amplifier les alarmes sur le climat, lancées quotidiennement par des organisations internationales ou des gouvernements, en dépit de pressions considérables dans ce sens.

Parmi les sceptiques, un scientifique italien, Antonino Zichichi a affirmé qu'en l'état actuel des connaissances, rien ne permettait d'affirmer que les êtres humains puissent avoir un rapport avec le réchauffement global. Et un américain, Craig Idso, va jusqu'à dire que le dégagement de CO2 est bénéfique pour la planète.

Selon J. Allen, Mgr Giacomo Crepaldi, secrétaire du Conseil Justice et Paix a mis en garde contre le risque que la protection de l'environnement ne devienne le prétexte à deux buts: bloquer le développement économique des pays les plus pauvres, refusant de leur permettre un développement technologique que le Nord continue d'augmenter; ou bien des politiques de 'planning familial' ayant pour but de limiter la croissance de la population par le contrôle des naissances et l'avortement.

Mgr Thomas Wenski, évêque d'Orlando, président de la Commission Episcopale en charge de la Politique Internationale, souligne ainsi la position des évêques: "La traditionnelle vertu de prudence (cad le principe de précaution) suggère que nous n'attendions pas d'avoir la certitude absolue de ce qui va se passer avec le changement climatique pour admettre que quelque chose de vraiment nocif se produit. Par conséquent, il est préférable d'agir dès maintenant , plutôt que d'attendre que les choses empirent, et que les remèdes ne soient plus coûteux".

Dans un message envoyé pour l'ouverture de la Conférence, Benoît XVI a formulé l'espoir qui'il en résulterait " la recherche et la promotion de modes de vie et modèles de production et consommation ayant pour but le respect de la création, et les réelles exigences du progrès des peuples, prenant en compte la destination universelle des biens, comme cela a été répété à de multiples reprises par la doctrine sociale de l'Eglise".

Voir ici l'article de L'Avvenire: Réchauffement climatique

Il faut lire à ce sujet le livre de Claude Allègre, intitulé: "Ma vérité sur la planète". Il y développe des arguments scientifiques très convaincants, notamment l'utilisation, pour justifier les alarmes, du modèle mathématique d'exponentielle croissante, qui, selon lui, n'a pas cours dans la nature, où des facteurs 'limitants' extérieurs viennent toujours corriger les courbes, en les applatissant. J'y reviendrai peut-être...

Voici ce que cela donne dans le "Courrier International" d'Alexandre Adler.
"Benoît XVI militant écolo". Une formule-choc, qui déforme tout.
Et d'abord, pourquoi relayer la parole du saint-Père à travers les titres d'un quotidien anglais de gauche?
Puisqu'il s'agit d'une revue de presse internationale, pourquoi ne pas se contenter de citer l'Avvenire??
Poser la question, c'est déjà y répondre...

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