Lui-même nous explique ce qui s'est passé d'extraordinaire à ce moment, et ce qu'il a ressenti!!!
Texte original en italien, sur le site du Vatican.

Qu'il en parle me paraît non moins extraordinaire, et le rend encore plus émouvant et humain...
Il parle à Dieu - ou il échange avec lui, comme il l'a déjà confié à Peter Seewald- Et il croit aux "signes".
Cela me rappelle ce passage qui figure dans son livre de mémoires ("Ma vie, Souvenirs", page 76), où il raconte son ordination, à Freising, le 29 juin 1951:
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Nous étions plus de quarante aspirants à répondre adsum à l'appel : « me voici », par une journée d'été radieuse, qui reste dans ma vie un sommet inoubliable.
Il ne faut pas être superstitieux ; mais au moment où le vieil archevêque m'imposa les mains, un petit oiseau, sans doute une alouette, s'éleva du maître-autel dans la cathédrale et lança ses trilles en un chant d'allégresse ; ce fut pour moi comme une exhortation d'En-Haut : C'est bien ainsi, tu es sur le bon chemin.
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Voir aussi les réflexions qui m'étaient venues à l'esprit le 28 mai dernier .

« La visite à Auschwitz-Birkenau, sur le lieu de la barbarie la plus cruelle — de la tentative d'effacer le peuple d'Israël, de rendre ainsi vaine l'élection faite par Dieu, de bannir Dieu lui-même de l'histoire, ne pouvait pas manquer dans mes déplacements en Pologne.
Ce fut pour moi un motif de grand réconfort de voir à ce moment-là un arc-en-ciel apparaître dans le ciel, alors que devant l'horreur de ce lieu, dans l'attitude de Job, j'invoquais Dieu, ébranlé par la frayeur de son absence apparente et, dans le même temps, soutenu par la certitude que, malgré son silence, il ne cesse d'être et de demeurer avec nous. L'arc-en-ciel a été comme une réponse : oui, je suis là, et les paroles de la promesse, de l'Alliance, que j'ai prononcées après le déluge, sont valables aujourd'hui également ».
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Fu per me motivo di grande conforto veder comparire nel cielo in quel momento l’arcobaleno, mentre io, davanti all’orrore di quel luogo, nell'atteggiamento di Giobbe gridavo verso Dio, scosso dallo spavento della sua apparente assenza e, al contempo, sorretto dalla certezza che Egli anche nel suo silenzio non cessa di essere e di rimanere con noi. L’arcobaleno era come una risposta: Sì, Io ci sono, e le parole della promessa, dell’Alleanza, che ho pronunciato dopo il diluvio, sono valide anche oggi (cfr Gn 9,12-17).
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Discours du Pape à la Curie, 22 décembre 2006, traduction Zenit.