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UN LIVRE D'ALEXANDRA BORGHESE

La soif de Dieu

A signaler:
Un livre de la princesse Alexandra Borghese, descendante d'une grande famille italienne, ex-figure de ce qu'il est convenu d'appeler la "jet set", qui raconte sa 'conversion': "La soif de Dieu".
Elle appartient donc à un monde qui se situe à priori à des années-lumière de celui du Pape, et de mes centres d'intérêt . Et pourtant...
Voir ici quelques passages
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Je l'ai découverte en mai 2005, ayant à ce moment acheté tout ce que j'avais pu trouver de la presse transalpine, au lendemain du 19 avril.
Son parcours spirituel n'aurait pas forcément sa place dans ces pages (pas plus que celui de la star du football allemand Beckenbauer , dont il a été pourtant question ici...), et à dire vrai, il ne m'intéresse pas tellement, mais il se trouve qu'elle connaissait bien Joseph Ratzinger, qu'elle a eu comme beaucoup une sorte de coup de foudre pour lui, et qu'elle lui consacre dans son livre un long chapitre, intitulé "Une Eglise étroitement unie au Christ et à son vicaire".
On y lira des anecdotes plus ou moins inédites relatives au Cardinal puis au Pape: comment elle l'a rencontrée, alors qu'elle était chargée d'organiser la partie musicale d'une liturgie, à l'occasion du Jubilé de l'an 2000, puis, peu avant la mort je Jean-Paul II, à Subiaco, alors qu'il venait recevoir le prix Sant-Benoît. Et encore, un repas amical qu'elle a eu l'occasion de partager avec lui, au Vatican.


 

Comment, aussi, elle a vécu Place Saint-Pierre, avec des milliers d'autres personnes, l'annonce de son élection (récit publié alors dans le magazine italien "Gente", voir ma traduction ici ) , et ce récit contredit bien des contre-vérités diffusés abondamment ensuite par des media hostiles: "Quand, apparaissant à la loge qui surplombe Saint-Pierre, le cardinal [Medina] prononça le nom de Joseph Ratzinger, c'est une véritable ovation qui éclata. Les gens, heureux, applaudissaient, et certains pleuraient de joie"...
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[Cliquez sur l'image, ou sur le lien: c'est une occasion de réentendre le désormais fameux "Habemus Papam Benedictus, le Magnum Remix". Au début, c'était avec amusement, et maintenant, avec beaucoup d'émotion... ]


 
 

Elle a quelques très belles expressions, en parlant de lui: "Sa présence était à la fois forte et légère, elle remplissait la pièce tout en étant amicale, son regard vous atteignait droit dans les yeux, mais sans vous inspirer aucune crainte"
Et aussi, à propos de Sainte Scholastique, soeur de Saint-Benoît, dont les chroniques de l'époque rapportent "que la sainte semblait quelquefois s'élever au-dessus du sol, et se diriger vers le haut" Selon elle, cette idée plaisait beaucoup au cardinal Ratzinger "parce que cela dénotait une pureté intérieure telle qu'elle permettait de lui insuffler cette légèreté, qui touchait même le corps". Et elle ajoute: "Je dois dire aussi que quand, à peine élu, le Pape Benoît XVI se montra à la loge de Saint-Pierre et leva les bras vers le haut, il me sembla empli de la même légèreté, du même amour pour Dieu et pour tous les hommes".
Plus loin, elle revient sur "ce geste qui est devenu l'une de ses caractéristiques, et qui semble être le symbole du fait qu'il est Pontifex, c'est-à-dire un constructeur de ponts entre le Ciel et la terre".

Un livre, donc, agréable à lire, et incontournable, comme l'on dit, pour les "fans" du Saint-Père, qui le découvriront avec plaisir

Alexandra Borghese a la chance de pouvoir suivre le Pape dans ses voyages "apostoliques" comme journaliste accréditée, elle a raconté récemment le voyage en Turquie: Le récit d'Alexandra Borghese


 

Elle vient aussi de publier en Italie une biographie intimiste de Joseph Ratzinger.
Ce livre n'est pour le moment pas traduit en français:
"Sulle tracce di Joseph Ratzinger", éditions Cantagalli
Le quotidien "Il Giornale" en fait un compte-rendu (souce: Papa Ratzinger Forum). Traduction à venir.


 
 

La profezia del piccolo Joseph Ratzinger

La prima cosa che colpisce è la bella foto della copertina: un bambino dagli occhi grandi, sorridente, con lo zainetto sulle spalle. È Joseph Ratzinger, ritratto ad Aschau am Inn, nel 1932. Parte da questa immagine e si snoda per 158 pagine il viaggio che la principessa Alessandra Borghese, amica di Benedetto XVI, ha voluto dedicare alle «radici» bavaresi del Papa. Un percorso personalissimo, dove frammenti di preziosa testimonianza di chi ha conosciuto e frequentato Ratzinger s’intrecciano con le riflessioni e le sensazioni dell’autrice. S’intitola Sulle tracce di Joseph Ratzinger (Cantagalli Edizioni, 13,50 euro) la nuova fatica letteraria dell’«imprenditrice culturale», scrittrice e giornalista. L’origine di quest’ultimo libro è casuale: tornata in Baviera l’estate scorsa, dall’amica principessa Gloria Thurn und Taxis, negli stessi luoghi dove alcuni anni fa avvenne il suo nuovo incontro con il cattolicesimo, alla Borghese è capitato di ascoltare l’intervista concessa da Benedetto XVI ad alcune Tv tedesche poche settimane prima della sua partenza per il viaggio in Baviera. Così, quella che per la scrittrice doveva essere una vacanza, è diventata un pellegrinaggio nei luoghi dell’infanzia e della giovinezza di Ratzinger.
Alessandra Borghese ha ad esempio incontrato il direttore della banca Hauck&Aufhäuser, Thaddäus Joseph Kühnel, un riservato signore bavarese che per anni ha fatto l’autista di Ratzinger durante le sue visite al santuario di Maria Eck. «Quando nel 1982 il cardinale fu chiamato a Roma, gli dissi di non preoccuparsi, perché gli avrei portato tutte quelle cose bavaresi che lui amava. Così, fin dal primo anno, e anche per tutti gli anni seguenti, partivo in macchina con la corona delle candele di Avvento, con i Weißwürste (speciali wurstel di vitello, ndr), la frutta e l’albero di Natale. A volte ho portato anche diverse bottiglie della sua acqua preferita, quella di Adelholzner Primusquelle, la sorgente del legionario romano Primus, martirizzato proprio nel luogo dove oggi c’è una fontanella».
A Tittmoning, qualche mese prima che a Joseph fosse scattata la foto messa in copertina del libro, era avvenuto un importante incontro, ricordato da monsignore Georg Ratzinger, il fratello del Papa. Proprio su questa piazza, nel 1931, il cardinale Michael Faulhaber, arcivescovo di Monaco, giunse per le cresime. Il piccolo Joseph lo accoglie insieme ad altri bambini intonando dei canti e rimane così impressionato da quell’uomo rivestito color porpora da dire: «Anch’io, un giorno, diventerò cardinale!». Il fratello Georg, di tre anni più vecchio, smorza subito quella frase che si sarebbe rivelata profetica: «Vabbè, due settimane fa volevi fare l’imbianchino!».
Un altro particolare inedito è infine contenuto nel capitolo riguardante Ratisbona e la sosta che il Papa ha fatto nella sua abitazione, nella piccola frazione di Pentling. Una giornata trascorsa privatamente, insieme al fratello, il cui unico momento concesso alle telecamere è stata la preghiera sulla tomba dei genitori e della sorella, che qui sono sepolti. Benedetto XVI quella sera, durante un’udienza privata, racconterà ad Alessandra Borghese e Gloria Thurn und Taxis di aver preparato il pranzo insieme al fratello: «Siamo andati al cimitero per pregare sulla tomba dei nostri cari. Dopo siamo andati a casa mia, abbiamo anche cucinato com’era nostro solito fare, ma non ci è stato concesso di lavare i piatti».



Hommage à Paul VI | Lettre de Benoît XVI au Cardinal Biffi