Lu sur le site de TSR:
Sous ce titre évocateur, "Retour vers l'intégrisme", avec pour l'illustrer une photo qui se veut symbolique d'un Pape qui tourne le dos (à la modernité?), mais qu'on ne peut empêcher d'être très belle, comme toutes les photos de Lui, soit par ce qu'elles montrent, soit par ce qu'elles suggèrent, voici un article trouvé sur le site de la Télévision Suisse Romande qui est un raccourci de tout ce que les media font de pire pour discréditer la religion et notre Pape.

TSR diffuse ce mardi une émission -intitulée "Infrarouge"- de ce qu'elle appelle "débat". En réalité, la chaîne, selon une méthode désormais bien rôdée, fait semblant de proposer un débat, mais elle l'oriente, et donc le biaise, dès le départ. Les questions proposées aux télespectateurs sont présentées sur le site, elles sont toutes orientées négativement, et la liste des invités fait frémir. Pour animer cette pantomine, il ne manque que Jacques Gaillot, trop occupé sans doute en ce moment à défendre son ami Colonna...
On peut visionner la bande-annonce de l'émission dont voici le texte:

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Pas question que le prêtres se marient, pas question d'admettre à la communion les divorcés qui se remarient, et encore moins les protestants, retour de la messe en latin. [..] Certains catholiques se disent choqués par cette reprise en main, parlent d'un retour au Moyen-Age, et entrent en résistance. Pourquoi le Pape Benoît XVI veut-il donner raison aux éléments les plus réactionnaires de son Eglise, pourquoi ferme-t'il la porte aux autres religions?
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Bef, un réquisitoire ahurissant. Combien de téléspectateurs, sous prétexte de s'informer, donc à priori de bonne foi, vont écouter cette enfilade de contre-vérités sournoises? Et vont s'en trouver ébranlés, à défaut d'être convaincus?
C'est plus grave qu'il n'y paraît, car il n'y a évidemment aucun droit de réponse accordé à l'Eglise.
Décidément, les media du monde entier communient littéralement dans la détestation de la religion catholique.
A rapprocher de cet article trouvé sur le blog de Patrice de Plunkett qui relevait dans la bouche du journaliste interrogeant dimanche soir Philippe de Villiers sur Europe 1 exactement les mêmes mensonges (contrairement à ce qu'il dit, ce n'était pas Elkabach, pour une fois)
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A Europe 1, hier soir, question "religieuse" à Philippe de Villiers. Ca donne ceci :

« Le pape vient de s'exprimer tout récemment en rappelant son attachement à la messe en latin, en condamnant le mariage homosexuel, l'adoption homosexuelle, en refusant la communion pour les couples divorcés. On vous sait attaché à des valeurs chrétiennes et traditionnelles, est-ce que vous dites : il en fait trop, il est réac ? Ou est-ce que finalement c'est ça qu'il devait dire ? »

Les médias estiment-il n’avoir plus besoin de s’informer ? De toute évidence on ne savait pas hier soir de quel événement papal on parlait. On en avait simplement eu des échos. Et par des gens qui n’en savaient pas plus… On n’avait pas idée de ce qu’il y avait dans le texte du pape, et d’ailleurs on s’en fichait. La cause était entendue de toute façon.
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Eglise catholique: retour vers l'intégrisme?

Le Pape Benoît XVI a publié cette semaine sa première "exhortation apostolique", une sorte de guide de conduite pour catholiques. Le chef de l’Eglise revient sur certaines pratiques d’aujourd’hui et prône le retour aux valeurs d’autrefois.
Ainsi, les divorcés-remariés sont proscrits de la communion. C’est la renaissance de la messe en latin et du chant grégorien durant les services religieux. Et ce ne sont pas là des recommandations mais bel et bien des obligations auxquelles chaque catholique qui se respecte se doit d’adhérer.
Le Pape, garant de la doctrine catholique demeure inflexible en particulier sur un point: celui du célibat des prêtres. Pas question que les serviteurs de Dieu prennent femme. Pourtant, nombreux sont les fidèles qui verraient favorablement le mariage des prêtres.
Jean-Paul II n’était pas, à proprement parler, un pape "progressiste" mais il avait gagné la sympathie de la jeunesse catholique par son charisme. Benoît XVI ne s’éloigne-t-il pas des réalités contemporaines en ordonnant à son Eglise de marquer le pas, voire de se tourner vers le passé?
L’Eglise catholique est-elle rétrograde? A-t-elle raison de consolider sa liturgie, même si pour cela elle doit naviguer à contre-courant?

Pour en débattre, Michel Zendali a invité (liste provisoire):

- Nicolas Betticher, porte-parole de Mgr Genoud (?)
- Christian Terras, revue Golias à Lyon
- Gregory Solari, éditeur (?)
- Abbé Dominique Rimaz, coordinateur du Centre Romand des Vocations CRV
- Jacques et Madeleine Perroux-Deschenaux, ancien curé marié et son épouse
- Monika Wyss, femme prêtre catholique
- Christophe Büchi, journaliste, correspondant de la NZZ en Suisse romande (?)
- Bernard Félix, pasteur Eglise protestante de Genève
- Julien Andrey, responsable pastorale JMJ (Journée Mondiale de la Jeunesse)

Une seule petite remarque, pour faire vaciller ce bel édifice. Contrairement à ce que l'article affirme, l'Eglise n'ordonne rien, elle n'a aucun pouvoir d'aucune sorte, elle se contente d'indiquer un chemin: il faut croire que c'est encore trop.

Lire ici quelques réactions sur le "forum" de l'émission: Forum de TSR