Juste au moment où je réfléchissais (laborieusement) à l'entretien du Cardinal Bertone avec "La documentation catholique", annoncé par LA CROIX, et justifiant prétendument l'intégration de la Turquie dans l'UE, je tombe, avec une grande satisfaction, sur ce passionnant article de Sandro Magister, dont l'avis est évidemment plus autorisé que le mien, et qui parle de ce qu'il connaît, étant vaticaniste d'un grand journal italien.
Il cite ici la revue de presse "internationale" d’Anton Smitsendonk, qui fut ambassadeur des Pays-Bas en Chine et conseiller ministériel en Turquie.
Et c'est très édifiant de voir comment, selon lui, les grands medias internationaux "ont négligé les déclarations en sens différent faites par d’importants représentants du Saint-Siège".

M. Smitsendonk fait preuve de beaucoup d'indulgence , même en dirigeant "les critiques les plus vives, non pas contre Erdogan, mais contre les nombreux journalistes de la presse occidentale qui ont voyagé avec le pape et qui ont fait preuve de si peu de perspicacité professionnelle".
Plus que leur incompétence professionnelle, dont la redite tient du pléonasme (parmi eux, il y avait un certain Henri Tincq...mais il faut reconnaître qu'il n'avait pas été totalement dupe des apparences ) et qui s'exerce toujours dans le même sens, ne vaudrait-il pas mieux incriminer leur aveuglement idéologique, leur mépris de la déontologie, et leur mauvaise foi?

Benoît XVI et la Turquie: article de S.Magister -->