Source: Salon Beige (chiffres de 0h35)

Si l'on ajoute les voix des candidats de l'extrême-gauche la plus sectaire, héritière avouée de Lénine et de Trotski, et de ses différents avatars, d'Olivier Besancenot à Gérard Schivardi, on arrive à 10,74% des suffrages. A comparer avec les 10,73% de Jean-Marie Le Pen.
Cette extrême-gauche est par ailleurs présentée par les medias comme parfaitement sympathique et respectable.
C'est peut-être le plus inquiétant.

D'autre part, je salue a posteriori la clairvoyance de Patrice de Plunkett. Après avoir rappelé ce qu'il appelle "les trois points non négociables" fixés par Benoît XVI lui-même (protection de la vie, reconnaissance de la famille, droit des parents à élever leurs enfants), il écrivait, peu avant le 1er tour:
-------------------------
X, Y et Z, les trois candidats éligibles à la présidentielle française, ont tenu des propos clairement inacceptables sur les points 1 et 2. Les partis qu’ils représentent ont exprimé, depuis un an, des intentions agressives sur le point 3. Des chrétiens se disposent à voter pour X, Y et Z avec des arguments secondaires (économiques, idéologiques ou psychologiques), donc en zappant l’essentiel ? Qu'ils consultent leur conscience.
...
... la dévitalisation du politique dans le monde occidental, sous la pression de l’économie financière « globale », minimise les enjeux réels de cette élection. (ndr: lire ici Des souverains de carnaval )
...
... l’adage de la bourgeoisie pieuse d’autrefois (« c’est-un-péché-que-de-ne-pas-voter ») est à ranger au musée des idées obsolètes. L’abstention devient un choix envisageable.
------------------------

Certes, il est encore possible de réfléchir, avant le second tour. Pour cela, les propos de Patrice de Plunkett constituent un point de départ intéressant.

(Re)lire aussi ceci (pour contrebalancer): le meilleur outil du diable