Un jeu de mot... sur la barrière de séparation construite par Israël en Cisjordanie sous le nom de "clôture de sécurité". C'est là que le Pape doit se rendre le 13 mai (4/5/2009)
-----------

Pour parler familièrement, il semble que beaucoup de gens aient l'intention de le tirer par la soutane!
Ce sera dur, pour lui.



Le site canadien Canoë Info
---------------
Les Palestiniens veulent recevoir le pape au pied du "mur"
27 avr. 2009
CAMP DE REFUGIES D'AIDA, Cisjordanie
Les habitants du camp de réfugiés palestinien d'Aida, près de Bethléem, veulent recevoir le pape, attendu le 13 mai, dans un lieu qui déclenche la polémique: il construisent une scène en plein air, tout près de l'immense mur de béton gris, section du "mur de séparation" construit par Israël qui les surplombe sur deux côtés.
Le camp d'Aida, où vivent environ 5.000 personnes, situé entre Jérusalem et Béthléem, existe depuis 1948 et la guerre qui a accompagné la naissance de l'Etat d'Israël.
Benoît XVI doit visiter ce camp le 13 mai, et les résidents expliquent avoir choisi cet endroit pour mettre l'accent sur ce qu'est leur quotidien sous occupation militaire israélienne.
Mais le gouvernement israélien a donné l'ordre d'arrêter la construction de cette scène, jugeant que sa proximité du "mur" pose un risque de sécurité.
Selon le maire de Béthléem, Benoît XVI, qui est en Terre sainte du 8 au 15 mai, est censé y prononcer un discours et assister à un spectacle de danse folklorique.
Les travaux de construction du théâtre en plein air, d'une capacité d'un millier de places, devraient être terminés d'ici au 5 mai.
Mais les responsables locaux ont expliqué que des soldats israéliens avaient forcé la semaine dernière les ouvriers à quitter le site, mais qu'ils sont revenus et mettent les bouchées doubles pour finir à temps.
"Nous sommes déterminés à recevoir le pape à cet endroit, parce que cela résume les souffrances palestiniennes: le camp de réfugiés, le mur et la tour de garde de l'armée israélienne", explique Salah Taameri, gouverneur du district de Béthléem.
Pour Miki Galin, responsable militaire en Cisjordanie, outre la proximité de la barrière qui risque de poser problème au niveau de la sécurité, cet ampithéâtre est construit dans un secteur sous contrôle israélien et n'a pas les autorisations nécessaires. Et de se refuser à commenter la portée symbolique de l'endroit choisi par les Palestiniens.
Les discussions entre Israéliens et Palestiniens se poursuivent pour trouver un éventuel autre lieu où organiser le discours du pape, mais les responsables locaux notent que le mur est visible de partout dans le camp.
"Le mur nous entoure comme une bague entoure le doigt", dit le député palestinien Issa Karakeh.



Et aussi, un blog

Nous n’en finirons jamais avec cette souffrance des Palestiniens !
(http://www.come4news.com/... )

Le Pape Benoit XVI dans sa tournée (??) en terre Sainte en pélerin de la paix du 8 au 15 mai se rend en Jordanie, en Israël et en territoires Palestiniens occupés. Dans cette région marquée par l’injustice et la violence. Terre de la naissance, de la mort et de la résurrection du Christ lieu sacré pour les trois religions monothéistes du monde.

Il y est attendu le 13 mai, il rencontrera le président de l’autorité Palestinienne Mahmoud Abbas et il doit visiter le camp de réfugiés Palestiniens d’Aida situé entre Jérusalem et Bethléem pour y célébrer la messe. C’est une visite très controversée sur le statut des biens ecclésiastiques situés en Israël et dans la partie orientale de Jérusalem (notamment leur exonération fiscale).
Ce camp d’Aida existe depuis 1948 et bien sur depuis la naissance de la guerre avec les Arabes ayant pour origine la naissance de L’État d’Israël sur le sol de la Palestine. Ce camp ou vivent 5.000 personnes désire recevoir le Pape au pied du mur construit comme une honte sur le monde.
Pour cela les Palestiniens envisagent une scène en plein air tout près de l’immense mur de séparation entre deux peuples comme du temps de la guerre froide à Berlin est. Et ce lieu déclenche la polémique, vous pensez montrer au Pape et au monde cette honte n’est pas admissible aux yeux des autorités Israéliennes.
Il faut reconnaître quand un peuple en arrive à de telles extrémités pour vivre en paix c’est que quelque chose ne va pas.
Bien entendu, les Palestiniens n’ont pas choisit cet emplacement à la légère, ils veulent montrer leurs conditions de vie qui sont à certains égard bien supérieures à celles d’autres peuples, ce qui n’est pas une raison. La privatisation de liberté par ce mur sur sa propre terre est inadmissible. Les autorités Israéliennes ne voient pas cela du même ?il, et ont donné l’ordre d’arrêter la construction de cette scène sous le prétexte de sécurité.

Selon le maire de Bethléem, Benoît XVI, est censé y faire une messe, prononcer un discours et assister à un spectacle de danse folklorique. Les travaux de construction du théâtre en plein air, d'une capacité d'un millier de places, devraient être terminés d'ici au 5 mai.

Les responsables locaux ont expliqué que des soldats Israéliens avaient forcé la semaine dernière les ouvriers à quitter le site, mais qu'ils sont revenus et y mettent les bouchées doubles pour finir à temps.

«Nous sommes déterminés à recevoir le Pape à cet endroit, parce que cela résume les souffrances Palestiniennes, ce camp, le mur et la tour de garde de l'armée israélienne», explique Salah Taameri, gouverneur du district de Bethléem.

On voit bien sur la photo le mirador de surveillance de l’armée Israélienne. En fait ces Palestiniens sont prisonniers sur leur terre comme des criminels dans une prison.

Lire la suite sur le site...





Un voyage de foi Un site à découvrir: LPJ