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Au-delà des rencontres privées et certainement éclairantes pour les chefs d’état qui ont eu le privilège de dialoguer avec Benoît XVI, nous avons , une fois de plus, reçu beaucoup de notre Pape par écran interposé . En effet, il a su trouver l’équilibre parfait entre la profondeur de sa pensée qu’il nous a livrée dans des discours remarquablement « ciselés » - de la même veine que ceux auxquels il nous a habitués – et la force d’une compassion sincère , même si, chez cet homme qui a l’élégance de la discrétion , la dimension compassionnelle ne s’exprime pas « dramatiquement .»
Nous étions à mille lieues de la « froideur » que quelques soi-disant « observateurs »… ( soit dit en passant, peu curieux de connaître la véritable personnalité de Benoît XVI !) … ont osé lui prêter . C’est, au contraire, un Benoît XVI expert en humanité qui est allé à la rencontre des peuples de la Terre Sainte .
Notre Saint-Père n’a pas hésité à entreprendre ce pèlerinage – il en caressait le projet depuis longtemps- même si ce voyage s’annonçait « à risques » pour certains , « à différer » absolument pour d’autres, étant donné le contexte politique peu favorable . N’écoutant que son cœur, il est parti en pèlerin de la paix, en serviteur de la justice mais aussi en pasteur soucieux de rassembler et de réconforter son « petit troupeau . » Nous avons pu sentir l’émotion palpable, la joie non déguisée d’un homme porteur d’un message d’espérance et de paix dont il a semé les graines partout où il est passé en venant reconnaître « sur le terrain », pour mieux les adoucir , les souffrances des uns et des autres .
Sous le signe de la sagesse, il a su rappeler que seule la foi éclairée par la raison peut contribuer à parfaire le dialogue interreligieux, favoriser une ouverture nouvelle des chrétiens vis-à-vis du peuple juif. Et quand Benoît XVI prend l’initiative de « joindre le geste à la parole » ou plutôt au chant de paix psalmodié par un des participants, aucun avis malveillant ne peut venir parasiter notre joie d’avoir vu notre Pape heureux dans ce cœur à cœur tellement émouvant . Nul n’est prophète en son pays … mais quel bonheur serait le sien …et le nôtre … si nous pouvions le voir repartir pour vivre un autre pèlerinage en Terre Sainte … mais dans une Terre Sainte définitivement pacifiée . Et comme toute fête réussie se termine en chanson, j’ose vous rappeler ces quelques paroles que vous reconnaitrez …
« Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère, les soldats seront troubadours »… et nous serons sauvés mon frère . (voir ici: http://www.chansonduquebec.com/parole/levamour.htm )
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