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Le soulagement des chrétiens arabes (radio Vatican), les trisomiques de Regina Pacis (Carlota), l'hommage du prince Ghazi Bin Muhammed Bin Talal (Raffaella), et les chaussures du Saint-Père à la Mosquée (Père Lombardi/APCOM). (9/5/2005)
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De Jérusalem, les chrétiens arabes suivent avec attention l'étape jordanienne du voyage de Benoît XVI
Récit de Romilda Ferrauto, sur Radio Vatican: http://62.77.60.84/audio/ra/00161302.RM
Une étape jordanienne suivie avec attention de Jérusalem. Vendredi après-midi, les chrétiens arabes étaient très nombreux à suivre à la télévision l’arrivée du pape et ses premières heures jordaniennes. Comment cette étape est-elle perçue depuis la ville trois fois Sainte ?
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Quelque peu éclipsée par les échos du conflit israélo-palestinien, l'étape jordanienne devrait permettre de conforter les relations avec l'islam, et d'opérer une sorte de rééquilibrage, pour ne pas en faire trop vis-à-vis du judaïsme et de la politique israélienne.
La "rue" paraît rassurée.
Hier après-midi, après la visite du Saint-Père au Centre Regina della Pace, le soulagement était perceptible.
Le Pape a prononcé les mots qu'il fallait. Il a salué l'ouverture de la Jordanie envers la communauté catholique, réaffirmé que la liberté religieuse devait être défendue au Moyen Orient et partout dans le monde, et surtout, il s'est inscrit en faux contre ceux qui y prédisaient un "choc des civilisations".
"Au fil des heures, la confiance et l'espoir prennent le dessus, et l'on admet que Benoît XVI avec son courage, sa cohérence et sa stature intellectuelle pourrait réellement jouer ici un rôle prophétique".
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Observatrice attentive, mon amie Carlota a fait cette fine et touchante réflexion:
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Dans la chapelle « Regina Pacis » à Amman, on retiendra bien sûr la belle photo où deux scouts drapent le Saint Père du keffie blanc et rouge jordanien. Mais les premiers de la file de ceux qui apportaient un présent au successeur de Saint Pierre, furent ce même jour une femme et un homme trisomiques. Cet autre symbole, qui sans doute ne fera pas la une des journaux, est d'autant plus beau que la France éternelle donneuse de leçon encourage l'accès toujours plus précoce aux techniques de dépistage renforcées et donc l'eugénisme tandis que le Conseil d'État vient de rendre un avis favorable aux recherches sur l'embryon, un esclavage moderne de haute technicité qui instrumentalise et fait de l'humain (et du plus faible d'entre les faibles) une chose.
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APCOM (traduction)
Le Pape "s'est arrêté en recueillement" à l'intérieur de la Mosquée al-Hussein Bin Talal d'Amman selon le Père Federico Lombardi, qui a précisé que Benoît XVI n'a pas "prié" dans le lieu de culte musulman.
"Il ne serait pas exact de dire que le pape a prié - a expliqué Lombardi répondant aux questions des journalistes au cours d'une conférence de presse à Amman - mais il est juste de dire qu'il s'est arrêté en recueillement respectueux en un lieu où d'innombrables personnes prient et d'adressenr elles aussi à Dieu".
Benoît XVI, de toutes façons, n'a pas récité de "prière chrétienne dans un lieu de culte d'une autre religion".
Papa Ratzinger, d'autre part, n'a pas enlevé ses chaussures en entrant dans la mosquée jordanienne. "Le Pape - a expliqué Lombardi - n'a pas ôté ses chaussures. Il était prêt à le faire, et certains de sa suite, parmi lesquels moi-même, l'ont fait, mais les accompagnateurs ne lui ont pas demandé d'ôter ses chaussures, parce qu'ils avaient préparé des itinéraires sur des "nattes" très épaisses sur lesquelles il était prévu que les hôtes puissent marcher".
Benoît XVI a été guidé, dans la mosquée, par le prince Ghazi Bin Talal (ndt: cousin du roi, son conseiller en matière religieuse, et l'un des initiateurs de la lettre des 138, A common word between you and us) et par l'architecte qui avait conçu la mosquée (achevée en 2006, ndt).
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Par ailleurs, sur son site, Raffaella souligne un fait que j'ai moi-même remarqué, suivant la retransmission sur RAI 1, j'attendais pour en faire état d'avoir sous les yeux le discours .
Ecoutons-la: http://paparatzinger2-blograffaella.blogspot.com/... :
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Ce matin, le prince Ghazi Bin Muhammed Bin Talal, cousin du Roi de Jordanie et son conseiller en matière de religion, a fait un des compliments les plus beaux qu'on puisse offrir à Benoît XVI. En effet il a reconnu au Saint Père le courage de parler toujours en suivant sa conscience sans tenir compte des modes du temps. Il a aussi exprimé son appréciation pour la libéralisation de la Messe tridentine pour ceux qui le désirent. Enfin il a remercié le Saint Père pour les éclaircissements ayant suivi le discours de Ratisbonne. Un très bel hommage dont nous Catholiques, avec le pape, nous honorons.
Raffaella
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