Nouvelles calomnies: en voilà assez, maintenant! Et une surprise (déçue), sur le site de radio Vatican(12/5/2009)






Essayer de "défendre" le Saint-Père contre les attaques de ses ennemis est nettement pire que le travail de Sisyphe.
Il ne s'agit pas de faire rouler un rocher en haut d'une pente avant de le voir dégringoler (ce qui est un travail inutile, mais propre), c'est en vérité bien plus dégoûtant, car il faut écoper à la main une source inépuisable de saletés innommables de toutes sortes.
Je croyais avoir vu le pire avant-hier (Diffamation), mais le pire pourrait être à venir. Relayé par nos médias soviétoïdes, le flot va crescendo depuis l'arrivée en Israël.
Certes, on peut penser que cette bave ne peut pas l'atteindre - je crois sincèrement que c'est le cas, d'ailleurs, et qu'il savait que cela allait arriver. Son courage n'en est que plus impressionnant..
Mais la gravité des dernières attaques (sur le "passé nazi" du Saint-Père, ce qui, dans le contexte actuel, équivaut à une mise à mort) a contraint le Père Lombardi à faire une mise au point (*).
A t'il eu raison? Car répondre au nom du Pape, c'est se mettre au niveau des attaques, c'est se (le) justifier, ce qu'il n'a à faire en aucun cas.
Les initiatives pourraient venir d'ailleurs, par contre. Or il n'y en a pas de coordonnées, pour le moment, et c'est regrettable.
Ceux qui voulaient promouvoir des démarches de "pédagogie" pour "communiquer" dans les médias la pensée du Saint-Père sont réduits au silence.
Les gens qui ont fait un tour de piste avec une main jaune accompagné d'un slogan discutable sont aux abonnés absents, même sur le site qu'ils ont ouvert pour l'occasion (au moins, au moment où j'écris...).
Silence, également, du côté de la presse catholique, souvent très réactive, mais pas pour une cause aussi peu "porteuse", et qu'elle n'est de toutes façons pas disposée à défendre.
Je dirais charitablement que ce n'est pas leur faute, car on les invite pas. Ils n'ont péché que par naïveté.
Mais on ne peut plus prétendre qu'il s'agit encore d'un problème de communication. Cette interprétation, qui a servi à justifier toutes les attaques internes contre lui, i.e. de la part des catholiques, trouve ici la confirmation éclatante de sa fausseté.
Il aurait suffi qu'il se couche - littéralement - devant le cinquième pouvoir et les intérêts qu'il représente, pour qu'ils lui fichent la paix, dans l'indifférence et le mépris.
Mais il ne l'a pas fait. Une fois encore, il ne s'est pas "dérobé par peur, devant les loups".



Surprise sur radio Vatican

De voir que l'on donne la parole, au nom de la pluralité (de l'objectivité?), sans doute, aux opposants. Comme s'ils n'étaient pas assez nombreux, et n'avaient pas suffisamment d'endroits pour s'exprimer.
--------------


Plusieurs voix se sont élevées au sein de la communauté juive exprimant une certaine déception après le discours de Benoît XVI hier au mémorial de Yad Vashem. Alors que le Pape, dès son arrivée en Israël et lors de sa visite au Mémorial de Yad Vashem, a condamné fermement une fois encore l’antisémitisme et le négationnisme, ses propos ont été considérés par une partie de l’opinion publique israélienne comme trop évasifs et abstraits, trop froids. Ecoutez la réaction de Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui attendait, comme beaucoup de juifs, d’autres mots






(*)

Selon différentes agences de presse (Reuters, AFP, AP), le Père Lombardi aurait dit ce que je ne croyais pas utile de préciser:
"Le pape n'a jamais fait partie des Jeunesses hitlériennes, jamais, jamais, jamais. (...) Les Jeunesses hitlériennes étaient un corps de volontaires qui soutenaient de manière fanatique l'idéologie des nazis. Le corps des auxiliaires de la défense antiaérienne dans lequel il a été recruté vers la fin de la guerre n'avait rien à voir avec les Jeunesses hitlériennes, ni avec les nazis et leur idéologie
(..) Il est important d'établir la vérité et de ne pas répéter des choses fausses sur un sujet aussi sensible"
--------------------
Et Reuters de se demander, en conclusion, pourquoi le Vatican n'a pas publié de démenti sur ce sujet par le passé. (ndlr: un démenti signifie qu'on est mis en accusation!!!)
Notons que l'information a été reprise sur le site du Monde, en amplifiant, au besoin, la grossièreté des propos.





Première analyse du Père Scalese Images