Trois supports médiatiques, trois tonalités différentes, qui vont de l'excellent à l'exécrable.
Maheureusement, c'est l'exécrable qui a la plus forte audience, et qui est repris dans les revues de presse, y compris internationales.
Cela fait une fois de plus réfléchir au mysterium iniquitatis (voir ici: Le mystère du mal... )

Il résume les accusations feutrées du Père Lombardi:
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En clair, c’est une alliance entre :
- les postcommunistes (se vengeant de l’Eglise d’hier, qui joua un rôle-clé dans la chute du régime Jaruzelski)
- et les bobos varsoviens (en guerre contre l’Eglise d’aujourd’hui, qui résiste au matérialisme mercantile occidental).

Il pointe les contradiction de la presse parisienne, et on comprend de laquelle il s'agit: voir ici
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Il faut aussi savoir une chose que les jeunes générations ignorent :

> certains des journaux qui se montrent aujourd’hui les plus sévères à l’encontre de Mgr Wielgus, sont loin d’être innocents à propos de la Pologne communiste.

Dans les années 1960-1970, ces journaux* soutenaient avec obstination ce que l’on appelait le « catholicisme progressiste » en Pologne. Notamment un mouvement intitulé Pax, qui avait été créé par la police politique communiste de Varsovie… Ce mouvement comptait des amis influents dans des groupes de presse parisiens. A tel point que les conférences publiques de ces amis furent perturbées, avant 1968, par des groupes de dissidents de l’Est réfugiés à Paris.

En 2006, ces journaux reprochent à Mgr Wielgus ce qu’ils approuvaient autrefois.

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Article en entier sur le site: "N'ayons pas la mémoire courte"

C'est presque purement factuel, et honnêtement rapporté.

Lire ici: La Croix, 8 janvier

... dans la méchanceté militante (*)

Libération, 8 janvier
Il y a deux deux articles qui sont un concentré de haine et de méchanceté à la limite de la pathologie (surtout le premier), indigne de la déontologie de la profession qu'ils prétendent exercer, et qui ne déconsidèrent que ceux qui les ont écrits.
Je les cite, malgré leur nullité informative, car ils me semblent une illustration précise de ma première opinion. Ils se réjouissent, ricanent (ou ils font semblant); et on retrouve une vieille connaissance (tiens, tiens), Radio Maryja (voir ici et aussi ici ), qui est décidèment dans leur collimateur.
On sent bien (et ce depuis le début de ce pontificat, où ils se sont permis d'écrire des choses inouïes!) qu'ils ont un compte personnel à régler avec Benoît XVI -et on devine lequel, car Libé est aussi l'organe militant du lobby homosexuel!
Ils enlèvent d'ailleurs toute légitimité à la "bonne" réputation (snobisme? en tout cas, inexplicable pour moi, à moins que la raison ne soit de nouveau à rechercher dans le soutien d'un certain lobby...) dont ce journal jouit dans certains milieux intellectuels, y compris parmi les catholiques, et à l'étranger. Pour moi, le premier article est digne de la presse de caniveau.
Est-il utile de répèter: de quoi se mêlent-ils, en quoi cela les concerne-t'il?

On aimerait savoir quel est le "proche de Benoît XVI" qui fait des confidences à Libération (les loups seraient-ils aussi proches de lui?).
Pour un journal qui, s'il est dit d'opinion, se doit aussi d'informer, c'est d'ailleurs un exploit, de se référer constamment à des "rumeurs": comme l'allusion à cette bourde monumentale [qui] ne fera pas taire les rumeurs d'incompétence qui bourdonnent autour de Benoît XVI.
C'est évidemment inept, et même si c'était le cas selon leurs critères, qui voudraient voir dans le Chef de l'Eglise Catholique un simple fonctionnaire entérinant les dérives morales dans l'air du temps, voilà la réponse du Pape (qui est aussi, et avant tout, un prêtre):
"Les fidèles n'attendent qu'une chose des prêtres: qu'ils soient des spécialistes de la promotion de la rencontre de l'homme avec Dieu. On ne demande pas au prêtre d'être expert en économie, en construction ou en politique. On attend de lui qu'il soit expert dans la vie spirituelle". (source: Vatican)

Articles ici: Volte-Face ; Le Vatican prend une claque
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(*) Je viens de lire que le journal, déficitaire, et financièrement agonisant avait repris des couleurs depuis que des "intellectuels" (BHL, Pierre Bergé, PDG du groupe Saint-Laurent, également directeur du magazine "gay et lesbien" Têtu...que je préfère ne pas qualifier) et des journaux étrangers (l'Italien Carlo Caracciolo, co-fondateur du quotidien La Repubblica, a fait son entrée dans le capital à titre personnel et devient le deuxième actionnaire avec 5 millions d'euros soit 33,3% des parts) avaient pris des parts dans son capital, pour lui permettre de survivre... et de continuer à empoisonner.
Source: Yahoo