Bienvenue, très Saint-Père!
Les catholiques de France sont fiers de leur Chef, et se réjouissent de l'accueillir.
Votre visite peut faire "bouger les lignes", car ici, les gens Vous connaissent assez peu, ou seulement à travers des approximations, et parfois des caricatures.
Cette fois, ils vont Vous voir, et Vous entendre!
Chacun pourra se faire une opinion en direct.
Et cela change tout!
(7 mars 2008)
Le Pape aime la France. Le mérite-t'elle?
Message du Saint-Père avant de quitter la France ...Au moment de quitter – non sans regret - le sol de France, je vous suis très reconnaissant d'être venu me saluer... Mon voyage a été comme un diptyque. Le premier volet a été Paris, ville que je connais bien et lieu de multiples rencontres importantes. J'ai eu l'occasion de célébrer l'Eucharistie dans le cadre prestigieux de l'esplanade des Invalides. J'y ai rencontré un peuple vivant de fidèles, fiers et forts de leur foi, que je suis venu encourager afin qu'ils persévèrent courageusement à vivre l'enseignement du Christ et de son Église. J'ai pu prier aussi les Vêpres avec les prêtres, avec les religieux et les religieuses, et avec les séminaristes. J'ai voulu les affermir dans leur vocation au service de Dieu et du prochain. J'ai passé aussi un moment, trop bref mais combien intense, avec les jeunes sur le parvis de Notre-Dame. Leur enthousiasme et leur affection me réconfortent. Comment ne pas rappeler aussi la prestigieuse rencontre avec le monde de la culture à l'Institut de France et aux Bernardins ? Comme vous le savez, je considère que la culture et ses interprètes sont des vecteurs privilégiés du dialogue entre la foi et la raison, entre Dieu et l'homme. Le second volet de mon voyage a été Lourdes, un lieu emblématique, qui attire et fascine tout croyant : comme une lumière dans l'obscurité de nos tâtonnements vers Dieu. Marie y a ouvert une porte vers un au-delà qui nous interroge et nous séduit. Maria, porta caeli ! Je me suis mis à son école durant ces trois jours. Le Pape se devait de venir à Lourdes pour célébrer le 150e anniversaire des Apparitions. Devant la Grotte de Massabielle, j'ai prié pour vous tous. J'ai prié pour l'Église. J'ai prié pour la France et pour le monde. Les deux Eucharisties célébrées à Lourdes m'ont permis de m'unir aux fidèles pèlerins. Devenu l'un d'eux, j'ai suivi l'ensemble des quatre étapes du chemin du Jubilé, visitant l'église paroissiale, puis le cachot et la Grotte, et enfin la chapelle de l'hôpital. J'ai aussi prié avec et pour les malades qui viennent chercher apaisement physique et espoir spirituel. Dieu ne les oublie pas, et l'Église non plus. Comme tout fidèle en pèlerinage, j'ai voulu participer à la procession aux flambeaux et à la procession eucharistique. Elles font monter vers Dieu supplications et louanges. Lourdes est aussi le lieu où se rencontrent régulièrement les Évêques de France pour prier ensemble et célébrer l’Eucharistie, réfléchir et échanger sur leur mission de pasteurs. J’ai voulu partager avec eux ma conviction que les temps sont propices à un retour à Dieu. Monsieur le Premier Ministre, Frères Évêques et chers amis, que Dieu bénisse la France ! Que sur son sol règne l'harmonie et le progrès humain, et que son Église soit le levain dans la pâte pour indiquer avec sagesse et sans crainte, selon son devoir propre, qui est Dieu ! Le moment est arrivé de vous laisser. Peut-être reviendrais-je dans votre beau Pays ? J'en ai le désir, un désir que je confie à Dieu. De Rome, je vous resterai proche et lorsque je m'arrêterai devant la réplique de la grotte de Lourdes, qui se trouve dans les jardins du Vatican depuis un peu plus d'un siècle, je penserai à vous. Que Dieu vous bénisse! |
Aéroport de Tarbes, 15 septembre 2008. Lien: http://www.vatican.va/... |
Message du Saint-Père à la France avant la Visite Apostolique Chers Frères et Sœurs, Vendredi prochain j’entreprendrai mon premier voyage pastoral en France en tant que Successeur de Pierre. A la veille de mon arrivée, je tiens à adresser mon cordial salut au peuple français et à tous les habitants de cette Nation bien-aimée. Je viens chez vous en messager de paix et de fraternité. Votre pays ne m’est pas inconnu. A plusieurs reprises j’ai eu la joie de m’y rendre et d’apprécier sa généreuse tradition d’accueil et de tolérance, ainsi que la solidité de sa foi chrétienne comme sa haute culture humaine et spirituelle. Cette fois, l’occasion de ma venue est la célébration du cent cinquantième anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes. Après avoir visité Paris, la capitale de votre pays, ce sera une grande joie pour moi de m’unir à la foule des pèlerins qui viennent suivre les étapes du chemin du Jubilé, à la suite de sainte Bernadette, jusqu’à la grotte de Massabielle. Ma prière se fera intense aux pieds de Notre Dame aux intentions de toute l’Église, particulièrement pour les malades, les personnes les plus délaissées, mais aussi pour la paix dans le monde. Que Marie soit pour vous tous, et particulièrement pour les jeunes, la Mère toujours disponible aux besoins de ses enfants, une lumière d’espérance qui éclaire et guide vos chemins ! Chers amis de France, je vous invite à vous unir à ma prière pour que ce voyage porte des fruits abondants. Dans l’heureuse attente d’être prochainement parmi vous, j’invoque sur chacun, sur vos familles et sur vos communautés, la protection maternelle de la Vierge Marie, Notre Dame de Lourdes. Que Dieu vous bénisse ! © Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana |
Audience du 10 septembre (www.vatican.va/holy_father/.. ) |
14 septembre
Je rentre de Paris, après deux jours dans le sillage de Benoît XVI.
J'ai les yeux et le coeur remplis d'images (plus que de mots, car je n'ai pas vraiment pu lire encore tranquillement les textes du Saint-Père) qui ne sont pas forcément celles dont les médias, venant "miraculeusement" - crédibilité oblige - de découvrir qu'il n'était pas celui que l'on croyait, mais persistant dans leurs absurdes comparaisons et leur grille de lecture inappropriée, nous abreuvent depuis deux jours.
J'essaierai ces jours-ci d'en dire plus.
Mais j'ai de moins en moins envie de reproduire les commentaires de la presse.
En attendant, la photo que j'ai eu la chance de pouvoir prendre quai Montebello, alors que le pape revenant du Collège des Bernardins se rendait à Notre-Dame pour y célébrer les vêpres, résume mieux que tout le reste ce que j'aurais beaucoup de mal à traduire par des mots! C'est une simple photo d'amateur, elle prouve qu'il n'est nul besoin de "cellule de communication", ou de sondage, pour choisir une image prétendument "flatteuse" - c'est-à-dire vendable.
A chacun de se faire son opinion, et il n'y a aucune place au doute.